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Totalybrune
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9 mars 2009

Festin de miettes de Marine Bramly

Lycéennes, elles étaient les meilleures amies du monde : Sophie, la petite provinciale, gauche, fille unique et mal-aimée de parents âgés et rabougris, et Deya, fascinante, racée, dotée de l'assurance de sa caste, les Rausboerling, grands bourgeois protestants, extravagants et libres. Livrées à elles-mêmes, les deux adolescentes ont vécu une parenthèse enchantée dans la petite maison au fond du jardin de l'hôtel particulier de la famille de Deya, rue des Grands Augustins. Et puis la rupture inexpliquée, suivie de l'exil en province, jusqu'à ce coup de fil de Deya, huit ans plus tard, qui conduit Sophie à abandonner travail et mari – cette existence médiocre qui lui fait horreur – pour sauter dans un train pour Paris. La maison des Rausboerling à la splendeur perdue, puis la brousse sénégalaise où vivent la mère de Deya et son fiancé africain servent de cadre aux étranges retrouvailles des deux amies. Mais peut-on jamais revenir en arrière ? Face à l'exubérance de Deya et au poids du clan, se creuse le vide de Sophie. Face à l'élan de vie, le vertige, jusqu'à la folie...

J'ai beaucoup aimé cette histoire. A bien des égards elle m'a fait penser à Antechrista d'Amélie Nothomb, pour le coté une copine hyper branchée et le vilain petit canard.

Pour Sophie, ce dont elle a besoin n'est pas d'être avec Deya et d'être Deya. Elle ne s'aime pas, ne s'est jamais aimé et elle n'a jamais été aimé. Je doute que Deya ne l'ait apprécié comme "amie" mais plutot comme toutou, comme jouet. Je ne dis pas qu'elle a mérité son sort mais elle a profité de la Vie avec un grand V, elle avait une place et une famille mais si ce n'était pas la panacée. Sophie voulait une vie autre que la sienne mais je doute qu'elle y soit parvenue.

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