Etienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation ! Peu de temps après, Etienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Etienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse ?
C'est mon premier Sénécal et comme me l'a dit l'auteur c'est son roman le plus soft j'ai bien fait de commencer par celui-ci m'a-t-il confié.
Le scénario est très bien bati et je n'ai absolument pas vu venir la fin qui m'a laissé sur le flanc ! Le suspense et la tension augmentent au fil des pages.
L’auteur laisse supposer qu’il s’est passé quelque chose de pas joli joli dans l’enfance d’Etienne, sinon pourquoi ne se souvient –il pas de ces 8 premières années ?
Au fur et à mesure des échanges qu’il a avec son passager, des bribes de souvenirs lui parviennent par le biais de rêves, voire même plutôt des cauchemars qui filerait la chair de poule à un chamallow.
Vouloir rattraper son passé n’est pas toujours une bonne idée et Etienne en fait les frais.
Voilà le décor est planté, il ne vous reste plus qu’à embarquer sur l’autoroute de la folie.