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Totalybrune
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22 novembre 2011

L'apothicaire d'Henri Loevenbruck

apothicaire


Il vécut à Paris en l’an 1313 un homme qui allait du nom d’Andreas Saint-Loup, mais que d’aucuns appelaient l’Apothicaire, car il était à la fois le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes que l’on pût trouver dans le pays tout entier. »
Un matin de janvier, cet homme érudit découvre dans sa propre maison une pièce qu’il avait oubliée – une pièce que tout le monde avait oubliée. Rapidement, il comprend que vivait jadis ici une personne qui partageait sa vie, mais qui, à présent, a mystérieusement disparu de toutes les mémoires.
L’Apothicaire, poursuivi par d’obscurs ennemis, accusé d’hérésie par le roi Philippe le Bel, pourchassé par l’Inquisiteur de France, décide alors de partir à la recherche de son propre passé, de Paris à Compostelle, et de Compostelle au Mont Sinaï… au risque de disparaître à son tour.

Lorsque j’ai eu le livre entre les mains, je me suis dit « quel pavé ! », imaginez donc une brique de 600 pages.
Courageuse comme je suis, je me suis donc lancée dans cette lecture en me disant que ça prendra le temps qu’il faut.
Le début est assez déconcertant non pas que l’histoire soit ardue à suivre mais l’auteur a réussi le tour de force d’écrire dans le style « vieux français » avec des tournures de phrases qui n’existent plus de nos jours et du vocabulaire de l’époque. Idéal pour se plonger dans l’ambiance….

On s’attache ici à l’histoire d’Andréas Saint Loup, apothicaire de son état. A première vue, celui-ci mène une vie sans histoire mais un jour, en descendant son escalier, il passe à côté d’une pièce se situant à l’entre-étage. Personne dans la maisonnée semble en faire beaucoup de cas, quand il en parle à ses domestiques, ceux-ci s’en souvienne vaguement mais sans plus. Lui-même n’en a que peu de souvenirs.

Autre détail troublant, dans cette pièce figure un tableau représentant Andréas mais à y regarder de plus près, quelqu’un d’autre semble avoir posé à ses côtés sur ce tableau mais cette personne n’y figure plus !!!!

Et voilà mes amis, le décor est planté et il nous reste plus qu’à suivre notre apothicaire dans toutes ces péripéthies.

Une toile de fond passionnante et très peu connue, ce qui pousse le lecteur dans sa lecture afin d’en savoir plus.

Andréas est un peu anti religion ce qui amène à des dialogues assez savoureux avec son apprenti.

Le personnage de la jeune Aalis est très intéressant mais je pensais que son lien avec Andréas était un peu plus consistant. Je ne dévoilerais rien pour ne pas gacher l’histoire.

En revanche, ce n’est pas vraiment un roman policier à mon sens mais un roman historique légèrement teinté d’ésotérisme. Alors je mets en garde ceux qui s’attendent à suivre une enquête.

Mais en tout cas l’ensemble est un excellent roman tant par les personnages que par le scénario.

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Commentaires
T
@ ChristellePL : je n'ai rien à ajouter ;)
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C
Tout à fait d'accord, excellent tant par les personnages que par le scénario. Et n'oublions pas l'écriture, le style, cette langue française souvent malmenée, respectée ici d'une façon rabelaisienne. D'ailleurs le narrateur me fait beaucoup penser à lui.<br /> <br /> Ma critique complète se trouve ici:<br /> <br /> http://www.christelle-pigere-legrand.com/l-Apothicaire-Henri-LOEVENBRUCK.php
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T
@ Cédric : repasse quand tu veux. Faut que je relise la fin pour te répondre.
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C
J'ai adoré le livre, mais je ne sais pas comment interpréter la fin. Qui a compris quoi?<br /> <br /> <br /> <br /> Cédric (un passant)
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T
@ cecile : je n'ai jamais vu un pétage de cable livresque !
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