Gataca de Franck Thilliez
Une jeune scientifique spécialiste de l'évolution des espèces, retrouvée morte, attaquée par un primate.
Onze hommes derrière les barreaux. Leurs points communs : tous ont commis des crimes barbares et tous sont... gauchers.
Enfin, la découverte d'une famille de Néandertaliens assassinés par un Cro-Magnon.
Quel est le rapport entre ces affaires et des crimes éloignés de 30 000 ans ?
La clé est dans ces quelques lettres : GATACA...
Après Le Syndrome E, découvrez le second volet d'un diptyque consacré aux origines de la violence. Quand la science, l'Histoire et la psychanalyse sont réunies au service du thriller...
Je viens à l'instant de refermer le dernier volet du dyptique de Franck Thilliez consécré à la violence. Je suis encore sous le choc de ce que je viens de lire.
Le syndrome E était très fort, GATACA est surpuissant. Durant tout le livre j'ai frémi, j'étais oppressée. Mais ce qui est écrit fait froid dans le dos mais ce qui fait encore plus froid dans le dos c'est que tout ceci pourrait être vrai.
L'auteur d'ailleurs nous prévient à la fin du livre que toute la partie scientifique est en très grande partie véridique et c'est ce qui est encore plus flippant. Savoir que tout ce qui est raconté pourra peut être se passer ou se passe actuellement sans qu'on le sache (je vous le dis la fin du monde n'est peut être pas prévue pour le 21 décembre 2012).
Je n'en dirais pas plus il faut le lire pour comprendre.
On retrouve également Franck Sharko et Lucie Hennebelle un an après les évènements qui se sont déroulés dans le Syndrome E. Ils ont été chamboulés dans le passé, ils le seront encore plus ici et de façon particulièrement perverse (oui Franck Thilliez est quelque peu pervers envers ses personnages). J'ai souffert en même temps qu'eux ; c'en était bizarre.
Franck Thilliez est un auteur particulièrement fort pour mêler science et thriller ce qui rend ses romans on ne peut plus réalistes et particulièrement addictifs. Le lecteur ne peut lacher le roman avant la fin. A chaque fois je me dis qu'il ne peut pas aller plus loin et à chaque fois, je suis bluffée.
Merci Monsieur Thilliez.