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15 février 2012

Bifteck de Martin Provost

bifteck


Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. En pleine Première Guerre mondiale, le tout jeune André se découvre un don pour faire " chanter la chair " - et pas n'importe laquelle : celle des femmes, dont la file s'allonge devant la boucherie... Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur André pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit touche à sa fin et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier. Puis un deuxième, un troisième... Du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants, et poursuivi par un époux jaloux décidé à lui faire la peau. Avec la chair de sa chair. André s'enfuit à Concarneau et affrète un bateau. Direction l'Amérique ! Martin Provost sort des sentiers battus pour nous proposer une fable savoureuse, où il est question de sensualité, de paternité et du rapport, à notre terre nourricière. Il y a du Gargantua et du Robinson Crusoë dans ce Bifteck exquis et étonnant, à consommer sans modération !

Voici un petit livre qui n’a l’air de rien comme ça mais qui en peut de pages vous fait voyager dans de lointains pays.

André a grandi dans l’amour de la bonne chair et lorsqu’il fut en âge de rendre cet amour, on lui a rendu 7 fois sous les traits des 7 beaux bébés joufflus.

Débordant d’amour envers sa progéniture, il décide envers et contre tous de les garder près de lui et advienne que pourra. Cependant, ce n’est trop du gout d’un mari jaloux et voilà qu’André est contraint de prendre la fuite avec sa marmaille vers de lointaines contrées.

Sa destination : l’Amérique terre de tous les possibles. Tel un Christophe Colomb sur sa Santa Maria, la traversée va lui permettre de se rapporcher encore plus de sa descendance et de les voir grandir tranquillement. Ce ne sont pas les tempêtes ou la neige qui vont les arreter.

J’ai souvent souri en lisant ce livre et j’avoue avoir une certaine tendresse pour André qui allie amour de la viande et assurer coute que coute la pitance de ses enfants.

Une chose est sure c’est que la passion de la viande et l'amour sont génétiques et peu importe que la descendance soit légitime ou non.

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Commentaires
T
@ Anis : tout à fait.
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A
Comme quoi quand on dit de quelqu'un qu'il n'est que de la viande, on a tort.
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T
@ Cecile : c'est clair mais à lire quand même non ?
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C
Ah oui, alors, ce livre n'est pas banal du tout...
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T
@misss-bouquins : pour être original il l'est !
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