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Totalybrune
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24 juin 2012

Interview de Sandra Martineau

sandra martineau

 

Bonjour Sandra,

Totalybrune et moi-même te remercions d’avoir accepté d’être notre « Madame Mois de Juin ».

Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs qui ne connaîtraient pas encore ?

Bonjour tout le monde, je m’appelle Sandra. J’ai 34 ans. Je suis Bretonne (née à St-Brieuc) et sarthoise d’adoption depuis 1999. Mère de deux enfants, je gère une entreprise avec mon mari et j’écris maintenant depuis quelques années.


Tu es la première femme que nous interviewons. Est-ce que cela voudrait dire que la Littérature Noire serait plutôt masculine ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup plus d’hommes à écrire du Noir que de femmes, mais j’espère que cette tendance s’inversera dans les années à venir. Mais où sont les femmes ??? Peut-être éprouvent-elles plus de difficultés à décortiquer la noirceur de l’âme ? C’est bien dommage car je trouve que la touche féminine dans le polar et le thriller apporte quelque chose en plus, une certaine sensibilité que les hommes ne développent pas dans ce genre de littérature. Et elles ne sont pas sans reste quant à la cruauté et le sanguinaire, hihihi…

« Promotion en Enfer » est ton deuxième roman. Comment t’es venu l’idée de cette histoire : 5 personnes coincées sur une île a priori déserte ?

Je suis partie de la fin que je voulais surprenante et j’ai ensuite fabriqué l’intrigue qui pouvait tourner autour de ce dernier chapitre.  L’île m’a paru le meilleur endroit pour les isoler et en faire mes prisonniers, à partir de ce moment il pouvait se passer tout ce que je voulais.  

Les 5 protagonistes principaux ont des caractères très forts et des histoires lourdes. Comment ont-ils pris naissance ? T’es-tu inspirée de personnes de ton entourage ?

Pour cette histoire, il me fallait cinq personnages, deux filles (une délicate et une téméraire) et trois garçons (deux rivaux potentiels et une bonne pâte). Je ne m’inspire pas de mon entourage, au contraire, j’essaie de m’en éloigner le plus possible hormis peut-être Sarah qui pourrait avoir mon caractère de tête de mule. Je crée mes personnages en m’inspirant de la vie. Ce sont souvent des personnes qu’ont pourraient croisés dans la rue, avec leur lot de soucis. Ils reflètent la société d’aujourd’hui avec toutes les dérives qui peuvent en couler. Pour ce qu’il s’agit de leur caractère, ils découlent naturellement de leur histoire respective.  

Ce livre a été édité chez « Les Editeurs Tranquilles », nom fort sympathique et qui laisse présager une ambiance toute en douceur. Comment as-tu fait leur connaissance ?

J’ai fait la connaissance d’Olivia qui est la co-gérante des Editeurs Tranquilles, il y a quelques années déjà. C’est la première personne à avoir lu Confiance Aveugle (mon 1er roman) dans le monde littéraire et à m’avoir encouragée à persévérer. Son projet de maison d’édition n’était pas encore abouti à ce moment-là, elle m’a donc conseillé de chercher un autre éditeur.

Encore Mille mercis de t’être pliée à notre petit jeu de questions. Aurais-tu quelques mots pour nos lecteurs ?

Encore merci à vous. Chers lecteurs, merci de me suivre dans cette aventure littéraire car il n’y a pas de bonnes histoires s’il n’y a personne pour le lire.

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