Un week end en famille de François Marchand
Faire la connaissance de ses beaux-parents n'est jamais chose facile. Surtout s'ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d'un week-end interminable.Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point ?
Et l'impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec la diabolique Samouse ?Son objectif de départ : limiter les dégâts. Cela finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur.Un roman désopilant, un jeu de massacre permanent où tous les mauvais sentiments sont mis à l'honneur.
Je remercie une fois encore Price Minister et son opération « Les matchs de la rentrée littéraire » grâce à laquelle j’ai eu la surprise de recevoir ce livre.
Le narrateur nous conte le week end de rencontre avec la famille de sa femme, fraichement épousée. Ce devait être un week end normal mais il va se révéler cauchemardesque.
Pour un Parisien névrosé (pléonasme ?), se retrouver dans un coin perdu en pleine campagne est une véritable épreuve pour des nerfs déjà bien atteints. Si en plus vous ajoutez une belle famille bas de plafond faisant l’apologie de la vie (merveilleuse) à la campagne, les joies de la navigation GPS et, cerise sur le gateau, vous vous apercevez que la femme que vous avez épousé n’est pas vraiment votre idéal féminin. A ce stade, vous pouvez craquer.
Le narrateur essaie de faire du second degré et lorsqu’il discute avec son beau père, on a vraiment l’impression qu’il se fout de lui. Bref, il est imbuvable et on pourrait s’autoriser à lui coller des baffes.
Au fur et à mesure de la lecture, on s’aperçoit que le narrateur vit dans sa bulle, totalement hermétique au monde extérieur et allergique aux éléments externes. La fin me donnera entièrement raison.
J’avoue être un peu déçue car je m’attendais à plus d’humour. Or je suis tombé sur un livre cynique à l’extrême, j’ai souri de temps en temps mais le personnage principal est tellement pénible qu’il enlève le peu de légèreté du livre.
Le mot de la fin pourrait être « trop de cynisme tue le cynisme »
Note : 12/20.