Disparues de Chris Mooney

Membre de la police scientifique de Boston, Darby McCormick est aussi efficace dans son laboratoire que sur les scènes de crime, où elle n'a pas son pareil pour faire parler les indices. Envoyée sur les lieux d'un enlèvement, Darby découvre un témoin inattendu : une femme squelettique, vêtue de haillons, désorientée et terrorisée. L'inconnue, disparue depuis plusieurs années, aurait été enfermée dans un cachot obscur et sordide. Au fil de son enquête minutieuse, Darby comprend que les victimes seraient des dizaines à travers le pays, enlevées par un psychopathe dont les ressources et l'habileté défient l'entendement. Hantée par le sort de toutes ces femmes qui lui rappellent un souvenir traumatisant de son adolescence, Darby décide de partir en quête d'autres survivantes. Elle ne se doute pas qu'elle s'apprête à plonger au cœur de la perversité humaine... Dans ce thriller trépidant servi par des personnages complexes, Chris Mooney joue brillamment sur tous les registres, de l'émotion pure à la terreur.

L’auteur nous relate une enquête en trois parties : la première s’intéresse à Darby dans sa période adolescente et le drame qu’elle vit avec ses deux amies après avoir dérangé un tueur durant sa sale besogne.

La deuxième partie s’intéresse au présent : d’autres femmes sont enlevées et Darby, devenue enquêtrice, replonge dans des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier.

Dans la troisième partie, les deux premières se rejoignent pour n’en faire plus qu’une.

Ce n’est que, parce que l’une des prisonnières a réussi à s’échapper de sa geôle, que l’enquête se met sur les rails. Après une difficile mise en confiance, Darby arrivera à la faire se confier et ainsi découvrir de précieux indices.

Je me suis laissée porter par l’intrigue et je n’ai pas vu arriver le nom du complice, car oui on a à faire à un duo qu’il vaut mieux ne jamais croiser. Pourtant, l’auteur a laissé trainer quelques indices mais j’avoue que sur le coup ça n’a pas du tout fait tilt.

En revanche, je suis très déçue par la fin, je trouve que l’auteur n’a pas été au bout de l’histoire et cela méritait un peu approfondissement, pas 50 pages mais juste de quoi dire que l’histoire est vraiment finie.

En conclusion, un bon moment de lecture mais pas transcendant pour autant.

Comments

[Taylor]

@ Dorsi : en fait ça dépend de la fin. Si la fin est suffisamment bien tournée que le lecteur puisse imaginer sa propre fin, j'aime bien.

Mais quand le roman est bien et que la fin arrive trop vite et n'est pas aboutie, je trouve ça gênant.

On ne peut pas tout aimer à chaque fois.

[Dorsi]

Bah à la première lecture, il ne m'avait pas laissé un souvenir super positif, j'ai mieux apprécié la 2eme lecture mais c'est vrai qu'il aurait pu faire une fin un peu plus détaillée. Je trouve que la fin est le point faible de bcp d'auteurs

[Taylor]

@ Cécile : tout est dans la nuance. ;)

[Cécile]

En espérant que le suivant soit en demi nuance plus claire ;-)

[Taylor]

@ Cécile : oui c'est en demi nuance plus sombre ;)