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Totalybrune
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29 mars 2013

Gokan de Diniz Galhos

gokan 

Tokyo, 2010. Une garagiste, jeune, jolie, très désagréable.

Son père, ancien Béret Vert, à peine plus aimable.

Une valise diplomatique débordant de billets.

Un assassin américain lancé dans un safari humain. Des yakuzas dépassés.

Du béton, de l'électricité, des armes et du sang. De la musique, du cinéma.

Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille de saké appartenant à Quentin Tarantino.

Secouez le tout.

Servez dans un bar de quinze mètres carrés.

Merci aux éditions du Cherche-midi et à Plume Libre sans qui je n’aurais jamais lu ce livre.

D’ailleurs, ce n’est pas un livre, c’est un OLNI (objet littéraire non identifié). Difficile de classer l’inclassable.

 

Les personnages sont quelques peu gratinés dans leur genre : un père qui enseigne à sa fille de 15 ans 31 façons de tuer un homme (j’ai pris des notes ça peut servir), une valise pleine de billets appartenant à un grand chef de gang subtilisée, un tueur honnissant les Japonais lâché dans Tokyo (imaginez un peu les sushis que ça engendre… humour nippon) et enfin un prof de littérature française convié à une conférence dans une université japonaise.

Vous me direz : qu’ont-ils en commun tous ces gens ? Je pourrais vous dire rien et je pourrais vous dire qu’ils ont beaucoup de choses en commun. Vous ne serez pas plus avancé.

Tout ce que je peux dire c’est que tout ce petit monde, au gré de leurs pérégrinations, va se retrouver dans un même lieu et ce sera le bouquet final.

A tous ceux qui aiment que le livre soit structuré, je vous préviens ce livre ne l’est pas vraiment. Les personnages s’ébattent dans un joyeux bazar. Pourtant, ils finissent tous par se trouver et c’est pourquoi je tendrais à penser qu’il y a une structure cachée à ce livre bien que je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

Certaines scènes sont très drôles, les dialogues incisifs et même si on ne sait pas trop où l’auteur veut nous emmener, on y va quand même.

Je l’ai déjà dit à propos d’un autre article, je n’ai pas une culture musicale démentielle mais ce livre regorge de quelques bons morceaux et un des personnages voue un culte quasi mystique à la série Shogun avec David Carradine (oui je sais ça ne nous rajeunit pas).

En tout cas, ce livre est très visuel car j’imaginais très bien les scènes devant mes yeux. Je m’imaginais un peu les personnages de « Inglorius Basterd » et « Kill Bill » de Tarantino à la sauce nippone.

J’ai refermé le livre avec un grand sourire et une irrésistible envie de sushis.

A noter que l'auteur sera présent à l'occasion des Quais du Polar à Lyon du 29 mars au 1er avril 2013. Pour plus d'informations, le site officiel du salon : Quais du Polar 2013

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Commentaires
T
@ Cécile : pas du tout compliqué, je te le garantis.
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C
un livre dont l'histoire est un beau bazar... mais organisé, c'est attirant mais ça a l'air compliqué à lire, non ?
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T
@ Véronique : Bon week end à toi aussi Véronique. J'espère que tu aimeras également.
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V
Bonjour, je le prends en note je sens que je vais adorer....Ah Shoggun , la série était extraordinaire, à lire c'est inoubliable..mais j'ai un doute pour l'acteur. Je me rappelle de Richard Chamberlain mais David Carradine j'aurais dit que c'était dans Kung Fu .<br /> <br /> Bon week-end de Pâques..
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Totalybrune
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