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Totalybrune
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29 juin 2013

L'autel des naufragés d'Olivier Maurel

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En 1963, un criminel de guerre nazi est éliminé à New York par un agent de la DST. En 2009, dans la région parisienne, le corps d’une jeune femme est découvert sauvagement mutilé, entièrement rasé, tatoué dun soleil noir et dune ode à Darwin. C’est le premier d’une longue série. Le commissaire Andréa Slick, las de la BRI, est en charge de l’enquête. Chez les Slick, on est policier de père en fils depuis des générations. Face à un assassin pervers et insaisissable, Andréa va non seulement devoir s’emparer de la folie du tueur, mais aussi lutter contre ses démons intérieurs. Et de Chinatown aux prisons de haute sécurité, du repaire des Hells Angels aux catacombes parisiennes, s’engage alors une chasse à l’homme infernale, lourde et poisseuse à la recherche d’un meurtrier schizophrène. Entre quête initiatique, visions prémonitoires et hallucinations sanglantes, Slick va vivre cette descente aux enfers jusqu’à la lie, jusquà l’autel des naufragés.

C’est grâce à l’opération Masse Critique de Babelio et aux Editions Jigal que j’ai pu découvrir cet auteur et je les en remercie.

Quelle histoire ! Après un prologue dont on ignore le lien qu’il peut avoir avec la suite, l’action se situe dans une période plus proche de nous.

Quand le corps d’une jeune femme mutilé d’une manière peu commune, le commissaire Andrea Slick sait qu’il a affaire à un tueur en série particulièrement retors et machiavélique.

La suite des évènements va malheureusement lui donner raison. Au cours de l’enquête, il devra affronter ses propres démons. Sa famille est victime d’une « malédiction », enfin Andréa le vit ainsi plutôt que comme un cadeau. Cette enquête lui permettra de changer sa vision de la chose.

Quant au tueur, même si les causes qui ont fait de lui ce qu’il est nous permettent de comprendre le pourquoi du comment, on voit bien qu’il s’en est affranchi depuis longtemps creusant lui-même le puits de sa psychose.

J’avoue avoir appris beaucoup de choses sur les Hells Angels : pour moi, ce n’était que des barbus chevauchant de grosses motos. Visiblement, c’est un poil (de barbe) plus complexe qu’il n’y parait.

Les catacombes parisiennes ont l’air tout à fait propice à cacher de nombreux mystères. J’avoue avoir envie de les visiter à la suite de cette lecture.

Concernant les termes techniques, l’auteur connait très bien le milieu car il a mené une autre vie dans l’administration pénitentiaire et le réalisme de certaines scènes s’en ressent ; le lecteur ne peut qu’être immergé.

Ce fut une belle découverte pour moi beaucoup d’actions et de rebondissements qui nous montrent jusqu’où il faut aller pour arriver à se connaitre soi-même.

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Commentaires
T
@ Cécile : comme tu dis copine, mais n'est pas naufragé qui veut ;)
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C
Oh la la, ça donne vachement envie de faire naufrage.
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Totalybrune
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