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17 juillet 2013

L'invisible de Robert Pobi

 l'invisible

Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré dans tout le pays à l’égal de Jackson Pollock, y vit reclus depuis des années, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Son état a récemment empiré et une crise de démence l’a conduit à l’hôpital. Si ses jours ne sont pas en danger, ses moments de lucidité sont rares.

Alors qu’un terrible ouragan s’approche des côtes, Dan Hauser, le shérif de la ville, profite de la présence de Jack pour lui demander de l’aider à résoudre un double assassinat, celui d’une femme et d’un enfant dont on ignore les identités.

Avec une efficacité et une maîtrise dignes des plus grands auteurs de thrillers, il tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, au fil d’une intrigue machiavélique, jusqu’au coup de théâtre final, qui place le livre au niveau des plus grandes réussites du genre.

Jack Cole est un agent du FBI un peu spécial. Il a une façon très particulière d’analyser les scènes de crime ce qui le rend particulièrement inaccessible pour le commun des mortels. Revenu chez lui après une longue absence à cause de son père malade, le shérif du coin lui demande son aide pour un meurtre particulièrement horrible.

Au fil de ses investigations, Jack va découvrir que le tueur se joue de lui et cette affaire va devenir un affrontement entre l’enquêteur et le tueur.

Je suis ressortie de cette lecture un peu déçue. Je m’attendais à autre chose. J’avais lu beaucoup d’avis hyper enthousiastes donc je m’attendais à un petit bijou.

Tout d’abord, je n’ai pas du tout accroché au personnage principal. Jack Cole est assez froid et ceci ne vient pas de ses capacités. L’auteur dévoile quelques pans de sa personnalité, sans doute pour expliquer sa façon d’être mais ça n’a pas déclenché une quelconque empathie chez moi.

Durant les deux tiers du livre, l'enquête est très lente le tueur agit selon un mobile qui lui est propre et les enquêteurs ont bien du mal à entrer dans sa tête. De plus, d'autres questions se posent : de quoi a peur le père de Jack ? Il faut profiter des rares moments de lucidité. Et dans le dernier tiers, tout s’accélère jusqu’au coup de théâtre final.

Ce coup de théâtre est vraiment surprenant dans sa révélation mais il est vrai que l’auteur nous avait laissé des indices tout au long du roman. Ceci étant, il reste des éléments qui n'ont pas trouvé de réponses et c'est un peu frustrant. On peut se poser la question de savoir quel est l'intérêt dans l'histoire.

Même si c’est bien écrit, je reste sur ma faim et très mitigée quant à cette lecture.

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Commentaires
T
@ Dasola: oui on a eu le même ressenti.
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D
Bonjour, moi non plus, j'ai été déçue par ce roman dont l'intrigue est assez tirée par les cheveux comme je l'ai écrit dans mon billet http://dasola.canalblog.com/archives/2012/07/13/24687318.html . Bonne après-midi.
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T
@ Frankie : je suis d'accord avec toi il y a beaucoup de questions sans réponse quand on referme le livre et c'est assez frustrant.
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F
Ce qui m'a déçue c'est que j'avais deviné de quoi il retournait dès la page 100 du coup j'ai espéré m'être trompée mais en fait non ! Sinon, ça se lit bien mais je n'ai toujours pas compris pourquoi le père de Jack fait tous ces tableaux au lieu de dire clairement les choses ! :D
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T
@ Carine Boulay : tu me diras ce que tu en auras pensé quand tu l'auras lu. Je suis curieuse d'avoir ton avis.
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