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Totalybrune
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29 décembre 2013

Le cimetière des hirondelles de Mallock

cimetiere des hirondelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué... C'est l'unique réponse qu'obtient le commissaire Mallock lorsqu'il interroge Manuel Gemoni, homme honnête et sans histoire, parti un matin à l'autre bout du monde pour assassiner un vieillard qu'il ne connaissait même pas.

Que s'est-il passé dans la tête ou dans la vie de ce jeune papa, professeur d'université, étranger à toute forme de violence ? À quoi bon, pour Amédée Mallock, persister à mener cette enquête alors même que l'on sait avec certitude que Manuel est coupable ? Et comment parvenir à l'impossible : l'innocenter ?

Aux confins du possible, entre l'humidité hostile d'une jungle tropicale et un Paris englouti sous la neige, on retrouve dans Le Cimetière des hirondelles Amédée Mallock, commissaire visionnaire qui, bien que misanthrope, n'a jamais cessé de lutter contre l'iniquité foudroyante du monde...

Lorsqu’il accepte de se charger de cette enquête, le commissaire Amédée Mallock ne se doutait pas jusqu’où elle allait le mener.

Manuel, le frère d’un de ses lieutenants disparaît du jour au lendemain laissant ses proches dans une profonde inquiétude.

Ce n’est qu’en apprenant qu’il est l’auteur d’un assassinat que l’on retrouve sa trace.

Il semble que rien ne le rattachait à la victime. Lors de son interrogatoire, Manuel lance cette phrase sybilline : « je l’ai tué parce qu’il m’avait tué ».

Commence alors un travail de fond pour l’équipe Mallock. A affaire exceptionnelle, méthodes exceptionnelles. La piste envisagée n’est pas du gout de tout le monde mais est-ce que ça arrête Mallock, que nenni ! ! !

J’ai suivi les pérégrinations de ces personnages. Je me suis attachée à tous. Le commissaire est, comme il le dit lui même, un ours . Et comme tout plantigrade qui se respecte, derrière une façade indestructible se cache un cœur, un beau cœur qui fait de son propriétaire un homme qui vaut le détour.

L’enquête sort un peu des sentiers battus et ça change. L’auteur aurait pu tomber dans le grandiloquent mais il s’en tire avec beaucoup de finesse.

L’auteur a su faire passer différentes émotions aux lecteurs: l’impuissance, la colère, la tristesse, la jubilation. Je n’ai pas vu les pages passées. J’ai suivi l’enquête avec passion et j’ai grandement envie de retrouver les personnages dans les précédents romans.

Cette lecture m’a passionné car j’y ai appris beaucoup de choses : la seconde guerre mondiale (oui on peut encore apprendre des choses sur cette période), le surnaturel (si si vous verrez).

Alors allez donc à la rencontre du commissaire Mallock. Si vous voulez un autre avis, c'est chez Cecibondelire qu'il faut aller.

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Commentaires
T
@ Cécile : oh que non c'est une rencontre à faire.
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C
Oh oui, courrez vite découvrir le commissaire Mallock, vous ne le regretterez pas.
Répondre
Totalybrune
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