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Totalybrune
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29 décembre 2013

Interview d'Amédée Mallock

mallock

 

Bonjour Monsieur Mallock,
Merci encore d’avoir accepté de répondre à nos questions.
Tout d’abord pour les lecteurs qui ne vous connaitraient pas encore, pourriez-vous nous parler un peu de vous ?

Trois fois vingt ans, donc pas encore l’âge de raison. Une seule obsession depuis toujours : créer. Après 30 ans comme directeur de création freelance, je me limite désormais aux domaines purement artistiques : Ecriture, Peinture numérique et Musique. Depuis 2000, sorties de romans et expositions s’alternent.

Peintre, Photographe, Designer, Inventeur, Directeur artistique, Compositeur, Ecrivain... vous êtes un artiste complet et multicarte. Cela requiert une grande imagination. Vous devez avoir mille idées à la minute. Comment faites-vous pour tout mettre en application ?

C’est en effet un flot continu d’idées et de concepts, d’images et de mots, une seconde nature qui a été amplifiée par mes activités multiples de « mercenaire » dans la pub et le design. Pour les concrétiser, il faut essentiellement de la  rigueur et de l’obstination, une obsession canalisée. Les différents moyens d’expression, ne sont que de l’apprentissage. Des techniques à apprivoiser. On peut maitriser Final Cut Pro pour monter des films ou Garage-Band pour enregistrer un titre, avec de bons tutoriaux, du temps et l’envie d’en découdre.

D’ailleurs, dans quel environnement avez-vous besoin de vous trouver pour travailler sur vos créations ?

Dans mon atelier, j’ai un poste pour la composition et l’enregistrement, un autre pour le travail sur les photos et les peintures, et un troisième pour le Design, les films et le reste. En complément, un portable m’accompagne sur les terrasses de café, où j’écris qu’il vente ou qu’il neige. Un quatrième poste, un bureau traditionnel, avec gommes et crayons, me sert à travailler mes plans avant écriture et à corriger les BAT venant de l’éditeur.

Comme San Antonio, vous avez adopté le nom de votre héros. Quel Mallock influence le plus l’autre ?

C’est vraiment une bonne question, car c’est un travail parfois troublant. Je ne suis pas le commissaire Amédée Mallock, mais on est, sans le moindre doute, des frères. On partage les mêmes valeurs et les mêmes coups de gueule. Il est simplement plus discret que moi, car il est un personnage public. Il est également plus triste et réservé, plus beau, plus grand et bien plus intelligent (Je dis ça pour lui faire plaisir, je sais qu’il lit les blogs derrière mon dos)

D’ailleurs, Comment est né votre personnage de Mallock ?

A l’occasion d’un autre roman, encore inédit. J’ai eu besoin d’un commissaire pour un rôle subsidiaire, et je l’ai crée à toute allure sans y prêter plus d’attention que ça. Ce n’est qu’en me relisant que je me suis rendu compte que je m’étais attaché à lui, assez pour décider d’en faire le héros d’une nouvelle série. Ça a donné : « Les Visages de Dieu » sa première aventure qui est paru, alors, aux éditions du SEUIL. Et qui ressort dans une version bien plus longue et retravaillée chez POCKET le 13 février 2014.

Dans le Cimetière des Hirondelles, l’histoire flirte avec le surnaturel. Comment vous est venue l’idée d’insérer un peu d’ailleurs dans cette intrigue ?

C’est toujours, à la base, l’envie de proposer des histoires qui n’ont pas encore été racontées. Très loin du polar et de ses clichés, ses figures imposées, j’ai envie de proposer une expérience unique à chaque fois, sinon à quoi bon. Je vais m’ennuyer à écrire et vous à me lire. Le fantastique ajoute une dimension supplémentaire à l’intrigue. La seule condition avec le surnaturel, c’est de lui opposer une explication parfaitement rationnelle à la fin. Ne pas laisser le lecteur sur sa faim. Tout doit être parfaitement ficelé et, le genre l’exigeant, la réalité se doit de triompher.

Derrière chaque auteur se cache un lecteur. Quels sont les livres qui vous ont le plus marqués ? Ceux que vous conseillerez d’avoir absolument lu ?

Disons plutôt, ceux qui on construit mon devenir d’écrivain. Dans le désordre : « Malpertuis » de Jean Ray, « Le Voyage au Bout de la Nuit » de Céline, « Le Roi des Aulnes » de Tournier, « Le Livre de ma mère » d’Albert Cohen, « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe, « Je suis d’ailleurs » de Lovecraft, « Cyrano » d’Edmond Rostand, « Cent ans de Solitude » de Federico-Garcia Marquez, « La couleur tombée du Ciel » de Ray Bradbury, « Dragon Rouge » de Thomas Harris, Molière, Rimbaud, Racine…

Quelles sont les nouveautés littéraires que vous pourriez nous recommander ?

Aucunes, je ne lis plus le moindre livre depuis 1987… D’une part, pour ne pas risquer d’être le moins du monde influencé, d’autre part et surtout, pour dédier tout mon temps à la création.

Nous vous laissons le mot de la fin.

Compte tenu de la date, je me sens dans l’obligation de vous souhaiter « une bonne année 2014», mais attention, sans aucune garantie. Pour une raison totalement injuste et qui m’échappe encore, je n’ai pas encore le pouvoir de décider du devenir des hommes.

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Commentaires
T
@ Cécile : on pourrait arrêter momentanément ou pas...
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C
Qu'est ce qu'on fait alors ?
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T
@ Cécile : euh pas vraiment non....
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C
Bon, Copine, on dirait qu'on n'a pas beaucoup de succès avec nos interviews, hein ????
Répondre
Totalybrune
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