Le festin du serpent de Ghislain Gilberti
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l’Hexagone. A la tête d’une section d’élite de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle est confrontée à un tueur particulièrement brutal, qui éviscère ses victimes avant d’emporter leurs organes.
Ange-Marie Barthélémy, figure légendaire de l’antiterrorisme, traque avec son équipe un groupuscule islamiste radical, ultra violent, qui parcourt les grandes villes d’Europe : les membres d’An-Naziate – les « Anges qui arrachent les âmes » - ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos. Depuis quelques mois, ils sont de retour sur le territoire français : un massacre en plein Paris met le feu aux poudres, et une chasse impitoyable est lancée.
Ces deux affaires délicates, apparemment sans rapport, vont pourtant se croiser et plonger les enquêteurs dans la plus grande confusion. Il va falloir percer ces ténèbres pour découvrir la sinistre vérité. Cécile et Ange-Marie vont apprendre à leurs dépens que le mal ne connait pas de limites et qu’il n’a pas toujours le visage qu’on attend.
Dès les premières pages de ce roman, Ghislain Gilberti nous entraine au cœur de l’action.
Le lecteur est ainsi propulsé dans le milieu de l’antiterrorisme : les méthodes d’investigation, les filatures, les planques, les infiltrations, tout y passe.
A côté de cela, un tueur sanguinaire sème des cadavres dans toute l’Europe.
Comment ces deux affaires peuvent elles être liées ? C’est la question que se pose le lecteur. Car, au fil des investigations menées de part et d’autre, on se demande quel peut être le point commun.
Il existe soyez-en sûrs. Il est vicieux mais il existe. J’ai beaucoup aimé l’intrigue ainsi que la façon dont les deux enquêtes sont menées.
J’ai eu une légère appréhension avec le personnage de Cécile : au début, je l’ai trouvé antipathique, le genre de fille qui a eu un cursus d’étude sans faute, une carrière professionnelle exemplaire, respectée par ses pairs. Bref, je l’ai trouvé trop parfaite. Et puis, la carapace se fissure et j’ai trouvé une jeune femme déterminée mais qui cache au plus profond d’elle-même la petite fille qu’elle a été.
Quant à Ange-Marie, il pourrait être l’autre moitié de Cécile. De par son physique, il impressionne. Malgré sa stature se cache un être qui combat ses faiblesses en se réfugiant dans le travail et dans la traque de terroristes. Un travail parfaitement ajusté à la carrure de Ange-Marie.
J'ai découvert un jeune auteur qui gagne à être connu.