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Totalybrune
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26 mars 2014

Automobile Club d'Egypte de Alaa El Aswany

automobile club

En cette fin des années 1940, sous les pales des ventilateurs de l’Automobile Club du Caire, l’Égypte des pachas et des monarques flirte avec aristocrates et diplomates de tout poil, pour peu qu’ils soient européens. Régulièrement, Sa Majesté le roi honore de son éminente présence la table de poker. Extravagance, magnificence et décadence qui s’arrêtent aux portes des salons lambrissés. Dans les communs, une armada de serveurs et d’employés venus de Haute-Égypte et de Nubie s’escriment à satisfaire les exigences de l’inflexible El-Kwo, le chambellan du roi. L’esclave du monarque est aussi le chef suprême des employés de tous les palais royaux, qui régente dans ses moindres détails leur misérable existence et se délecte à professer l’art de la soumission.
Parmi ses “sujets” : Abdelaziz Hamam, descendant d’une puissante famille ruinée, venu au Caire dans l’espoir d’assurer l’éducation de sa progéniture. À suivre les chemins contrastés qu’empruntent ses enfants, on découvre les derniers soubresauts de l’Égypte pré-nassérienne : morgue des classes dominantes, dénuement extrême des laissés-pour-compte, éveil du sentiment nationaliste. De toute part l’édifice se lézarde, et dans le microcosme de l’Automobile Club, où le visage noir charbon d’un domestique ajoute une touche d’élégance au décorum, frémissent les temps futurs et l’explosion révolutionnaire qui va embraser le pays.

C'est bien honteuse que je me présente devant vous. Fait extrêmement rare, je ne suis pas allée au bout de ce livre.

Pourtant, un livre avec l'Egypte en toile de fond ne pouvait que me plaire. Pourtant, la magie n'a pas opéré. Les chapitres se succèdent sans trop de cohérence et je ne voyais pas du tout où l'auteur allait en venir. J'ai poursuivi me disant que ce n'était que le début et pourtant arrivée à la moitié c'était toujours pareil.

Alors j'ai arrêté. Je n'aime pas trop faire ça mais je ne pouvais continuer. Peut être le lirais-je un jour avec un oeil neuf, sait-on jamais ?

J'ai l'impression de me trahir moi même et de trahir le travail de l'auteur.

Et vous, vous avez des complexes à stopper la lecture d'un livre ?

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Commentaires
T
@ Montse : oui je pense qu'il vaut mieux arrêter voire reprendre plus tard. Isa nous en a donné l'exemple aujourd'hui avec le gout des pépins de pommes. ;)
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M
Pareil que toi j'ai toujours beaucoup de mal à arrêter un livre en cours de lecture... Mais en même temps avec tous les livres à lire, c'est sans doute la meilleure chose à faire parfois. <br /> <br /> La chose positive c'est que, du coup, je ne suis pas du tout tentée pas ce roman... :) Ma PAL ne peut que te remercier.
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T
@ Cécile : je le relirais mais peut être plus tard. Je n'aime pas rester sur un échec.
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C
Pourtant, j'en ai lu du bien, de ce livre.
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