Après avoir cambriolé l’entreprise de son père, David choisit de passer la frontière par la montagne afin d’écouler son butin en France.
Pour tromper son monde, et aussi pour une raison personnelle impérieuse, il a prévu d’emprunter dans sa fuite la face nord de l’Innominata, sommet mythique et redoutable.
Mais rien ne se passe comme prévu, et l’aventure se transforme en une implacable course-poursuite à travers rocs, neige et glace.
Roman à l’aboutissement inattendu, L’Aigle de Bonelli n’est pas un livre d’alpinisme, mais un getaway épique, un thriller haletant ayant pour décor grandiose la haute montagne.
David est un jeune homme un peu paumé. Sa mère est décédée et les relations avec son père ne sont pas au beau fixe. Alors un soir, il décide de cambrioler l’entreprise paternelle et de vider le contenu du coffre-fort. Afin d’écouler la marchandise, il décide de passer par la montagne.
Malheureusement la balade va virer au cauchemar.
Si vous êtes féru d’alpinisme, ce roman est fait pour vous. Lorsque l’auteur décrit les scènes de grimpe, le lecteur souffre au même titre que les héros. Il y a beaucoup de termes techniques et de patois local mais le glossaire en fin d’ouvrage permet de ne pas trop s’y perdre.
Le lieu de la course poursuite est grandiose. Mais ce qui est très fort, c’est la fin du roman. A aucun moment, je ne l’ai vu venir et j’étais très loin de l’imaginer comme telle.
A mon avis, ce livre pourrait devenir la base d’un scénario de téléfilm.
L’Aigle de Bonelli est une très bonne surprise qu’il ne faudrait pas manquer.
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