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Totalybrune
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8 mai 2015

Article 122-1 de David Messager

article 122-1

Dans les catacombes de Paris, un jeune couple en quête de sensations fortes découvre un corps carbonisé. Le cadavre porte la marque d'un serial killer disparu depuis des années: Mygale qui tuait ses proies à la manière d'une araignée. Serait-il de retour? S'agit-il de l'oeuvre d'un imitateur?

En charge de l'enquête: Estelle Lacroix, capitaine de police à la brigade criminelle. Son surnom: "chemin de croix" car quand elle tient une piste, elle ne la lâche jamais. Son atout: une intuition à toute épreuve. Ses handicaps sur cette affaire: la claustrophobie... et un mal bien plus profond qui pourrait lui coûter sa place, après lui avoir fait perdre la garde de sa fille.

Peu à peu, ses troubles viennent perturber l'affaire, au point qu'Estelle devient le principal suspect, et n'a plus personne à qui se fier. Surtout pas elle-même. Ce qu'elle ignore, c'est que le tueur a déjà tissé sa toile autour d'elle...

Estelle se voit confier une enquête peu commune : un corps carbonisé a été découvert dans les catacombes. Le mode opératoire n'est pas sans lui rappeler celui d'un serial killer qu'elle connait bien, Mygale, car elle a fait son mémoire d'étude sur lui.

Au fil de l'enquête, des éléments troublants apparaissent allant jusqu'à impliquer Estelle plus que de raison. C'est pourquoi la justice met en oeuvre l'article 122-1 du code pénal à son encontre : "n'est pas pénalement responsable la personne qui est atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le controle de ses actes".

Est-elle réellement folle ou bien est-elle manipulée ? Elle seule a la réponse et elle va devoir aller la chercher au plus profond d'elle-même.

Même si la solution m'est venue assez facilement, je me suis attachée au personnage d'Estelle, à ses doutes, à son combat contre sa pathologie, l'amour pour sa fille et sa volonté de s'en sortir.

L'auteur, juge d'instruction de son état, livre ici un roman concis puisé dans son expérience professionnelle donnant une certaine touche de réalisme.

Un premier roman de bonne facture même si la fin arrive un peu vite.

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Commentaires
T
En fait je me suis vite douter de l'identité du coupable mais le mieux est de voir comment l'auteur emballe la chose tu vois ?
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M
Je n'aime pas trop quand les fins sont prévisibles assez vite. Et toi?
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