Le mouton de la place des Vosges de Catherine Siguret

Il n’y a pas que le Petit Prince qui aime les moutons. L’héroïne de ce drôle de roman les adore depuis l’enfance. À tel point qu’elle décide de revenir à ses premières amours en adoptant en Corse un jeune ovin qu’elle appellera Toi. Qu’y a-t-il de mal à cela ? De quel droit décréter qu’il s’agit d’une idée délirante ?
Mais voilà, lorsqu’on habite la très chic place des Vosges à Paris, ce genre d’extravagance passe mal. Fermement décidée à braver les interdits et les conventions sociales, l’apôtre de la cause du mouton parisien ira jusqu’au bout pour prouver que vivre en couple avec un animal qui bêle n’est pas plus absurde que de s’abêtir avec un humain qui parle.

Avoir un animal de compagnie n’a plus rien d’étonnant. Ce qui le demeure c’est la nature de l’animal : lorsqu’il s’agit d’accueillir un jeune mouton dans son appartement, ce genre de décision peut faire grincer des dents.
L’héroïne a toujours adoré les moutons depuis sa plus tendre enfance. Alors elle veut réaliser son rêve. Cette décision n’est pas au gout de ses voisins qui y voient plus de nuisances que de bonheur.

Evidemment, le quartier ne se prête pas à ce genre de fantaisie : la fameuse Place des Vosges à Paris. Et pourtant, n’est-ce pas un nom tout à fait champêtre ?
L’héroïne va donc imaginer toute une plaidoirie pour convaincre son entourage du bien-fondé s’il en est de sa décision.
De la rencontre avec l’animal à ses premiers pas dans l’appartement, on apprend à connaitre un peu de la vie de l’héroïne et de ses voisins. A lire les pérégrinations de Toi (c’est le petit nom du mouton), on ne peut que craquer pour cette petite boule de laine.
L’adoption du mouton fait tout un foin dans le quartier et fait ressortir les affaires privées sur la place publique où tout le monde finit par y laver son linge sale.

J’ai beaucoup ri mais le message principal est d’aller au bout de ses rêves, c’est peut être le meilleur moyen d’être heureux.

Comments

[Taylor]

Absolument "Toi" et sa maitresse sont impayables.

[DF]

Je l'ai fini l'autre jour. En effet, on rigole bien avec ce livre au ton gouailleur!