Né sous les coups de Martyn Waites
1984 : Margaret Thatcher est au pouvoir, les mineurs sont en grève. Deux tribus partent en guerre, pour reprendre un tube célèbre. À Coldwell, cité minière du Nord, les mineurs ont lutté quasiment jusqu'à la mort, mais ça n'a pas suffi : manipulant l'opinion, recourant à la violence policière, les Tories avaient, à l'époque, méthodiquement cassé les reins du mouvement ouvrier. Pour les vaincus, le prix de la défaite sera exorbitant : vingt ans plus tard, Coldwell est une ville sinistrée, gangrenée par tous les fléaux sociaux. Histoire d'un affrontement impitoyable aux conséquences dévastatrices, histoire de criminels qui prospèrent sur la misère, histoires d'amour contrariées, tragiques, mais aussi poignantes.
Coldwell est une petite cité minière qui va subir une grève très virulente face au gouvernement de Margaret Thatcher. Elle sera réprimée de manière très violente et 20 ans plus tard, les cicatrices sont encore visibles.
On suit les personnages au moment des évènements et ce qu’ils sont devenus à l’heure d’aujourd’hui. La construction narrative est très intéressante car on pourrait croire que toute l’histoire se passe au même moment tant tous les éléments sont imbriqués les uns dans les autres.
Les personnages sont très forts et tous ont beaucoup souffert que ce soit dans le passé ou dans le présent mais une chose est sure c’est qu’ils morflent.
La tension monte au fil des pages jusqu’au dénouement que j’ai trouvé très bien amené.
La boucle est bouclée en somme.
J’ai beaucoup aimé ce premier roman, j’ai tout de suite accroché au style. C’est une belle découverte pour moi et puis pour les mélomanes, il y a beaucoup de références musicales de l'époque.
Nostalgie quand tu nous tiens.