
La violence est en nous. On la subit ou on l'ignore. Mais on peut aussi danser avec elle. Alors on reste debout. Après mon premier crime, j'avais commencé à voir notre société différemment. Où que je regarde, le miroir se déformait. Des esclaves fabriquaient nos ordinateurs, des enfants cousaient nos vêtements, les profits des guerres assuraient la rentabilité de notre livret A. Nos bagues de fiançailles brillaient de diamants sanglants, mon voisin perdait son travail, sa vie, pour un actionnaire anonyme. Un vieillard était...
[Lire la suite]