Ca ne coute rien de demander de Sara Lovestam

« Si la police ne peut rien pour vous, n’hésitez pas à faire appel à moi. » Kouplan, détective sans-papiers.
Ça y est, l’autoproclamé « détective » Kouplan, immigré iranien à Stockholm, n’a plus un rond. Il en est réduit à collecter des cannettes vides pour les revendre contre quelques pièces.
En fouillant dans les poubelles du quartier huppé de Lidingö, il croise le chemin de Jenny Svärd, conseillère municipale aux dents longues, dont il surprend la conversation : Jenny vient de se faire escroquer par son amante, qui a disparu dans la nature avec deux cent mille couronnes. Puisque ça ne coûte rien de demander, Kouplan saute sur l’occasion pour lui proposer ses services d’enquêteur…

Voici un détective peu communément recnontré dans les romans puisque celui-ci est sans papiers. Difficile donc pour lui d'enquêter librement car, à chaque fois qu'il pose un pied dehors, il risque de se faire controler et pire expulser. En collectant les cannettes vides dans les poubelles, il fait la connaissance de Jenny qui vient de se faire escroquer de 200 000 couronnes. Il décide d'enqueter et très vite retrouve la malotruse qui a truandé Jenny. En discutant avec elle, il comprend que tout n'est pas si simple.

Kouplan est décidément un personnage à part, en plus de sa condition de clandestin, il a d'autres problèmes plus personnels encore à résoudre mais ça, on le découvre petit à petit dans le roman. Mais ce sont aussi les personnages de Jenny et d'Amanda qui sont intéressants car si Jenny peut paraitre antipathique de prime abord, on comprend les raisons qui la poussent à être ainsi.

L'auteur nous montre la Suède d'aujourd'hui car on sait très peu de choses sur ce pays d'Europe et grâce à ce roman on apprend la politique, la vie au quotidien, les combines pour s'en sortir.

J'espère revoir Kouplan dans d'autres enquêtes car j'aimerais beaucoup savoir comment sa situation va évoluer.