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1 décembre 2018

La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard

mer qui prend l'homme

Entre la guerre d'Afghanistan et l'atlantique nord, un page-turner qui vous plonge dans la tempête des âmes et une mer rouge sang. Au large des côtes du Finistère, un chalutier à la dérive est localisé. Lors de l'opération de sauvetage, une femme est retrouvée dans une remise, prostrée, terrorisée et amnésique. Le reste de l'équipage a disparu. Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français.
Xavier Kerlic, Franck Lecostumer et Paul Brive avaient embarqué sur le Doux Frimaire à Concarneau, encadrés par le lieutenant Emily Garcia, des services sociaux de la Défense. Celle-ci devait expérimenter avec eux une méthode de lutte contre le stress post-traumatique en les insérant dans un groupe d'hommes soudés par de rudes conditions de travail - les marins du Doux Frimaire. " Je ne le sens pas, ce coup.
Qu'est-ce qu'on vient faire dans cette galère ? " avait lancé Franck en montant à bord, avant que le chalutier ne lève l'ancre en direction de la mer d'Irlande et ne disparaisse des radars...

Xavier, Franck et Paul se sont connus en Afghanistan, ce qu'ils ont vu et subi là-bas est ancré dans leurs chairs et dans leurs âmes. Afin de soigner leur syndrome de stress post tramumatique, une jeune femme des services sociaux de la Défense, décide de les entrainer dans une expérience inédite : les embarquer sur un chalutier afin de vivre une campagne de pêche au large de l'Irlande et de ses eaux tumultueuses.

En début d'année j'ai été séduite par Iboga et quand le nouveau roman de Christian Blanchard est sorti, j'ai sauté dessus. Il a su créer un roman d'ambiance sur un chalutier balloté par la mer avec des reminiscences de la guerre d'Afghanistan. Le métier de pêcheur et de ses difficultés sont très  bien retranscrites ainsi que le calvaire des soldats qui reviennent de la guerre, vivants certes mais complètement brisés à l'intérieur.

Est-ce une coincidence si ces trois hommes en particulier ont été choisi pour cette expérimentation ? Pas si sur. Le style est fluide et on tremble jusqu'à la dernière ligne pour connaitre l'issue de ce périple.

Le titre du roman m'a bien évidemment fait penser à la chanson de Renaud et n'ait pas cessé de l'entendre raisonner dans mes oreilles durant ma lecture et il faut dire qu'elle sonne particulièrement juste.

Renaud s'est pas l'homme qui prend la mer s'est la mer qui prend l'homme

 Je confirme que Christian Blanchard est un auteur à suivre.

 

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Commentaires
T
@Alex-Mot-à-Mots : j'ai bien aimé les deux quoi que j'ai eu une préférence pour celui-ci.
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A
J'avais détesté Iboga qui m'était tombé des mains. Celui-ci, en revanche, m'a plu.
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