Requiem pour un fou de Stanislas Petrosky
Pour commencer, prenez : -Un prêtre exorciste agent du Soda-litium Pianum, les services secrets du Vatican; -un curé qui a compris qu’il avait fait le voeu de célibat et non de chasteté; -un homme d’Eglise qui manie la langue d’Audiard avec amour; -un abbé qui vous confesse avec la délicatesse du marginal de Jacques Deray. Vous obtiendrez Requiem…
LA RENCONTRE DE SAN-ANTONIO ET DE DON CAMILLO !
Pour le quatrième volet de ses aventures, notre curé préféré va une fois de plus donner de sa personne. Requiem nous emmène cette fois ci dans le monde de la rue où ceux qui sont en marge de la société tentent peu ou prou de survivre. Comme toujours, quand Requiem est dans les parages, les ennuis aussi. Comme lui a dit un des personnages du roman, "tu es un aimant à emmerdes".
Plusieurs cadavres de SDF sont retrouvés mis en scène avec en pièce jointe une prière quelque peu détournée. En creusant un peu, Requiem comprend que le tueur est fan de....... Johnny Halliday et qu'il connait bien également notre héros.
Evidemment quand on le chatouille de trop près, eh bien on le trouve.
Je sais que quand j'ouvre un livre de Requiem je sais que je vais bien rigoler et oublier tout ce qui se passe autour de moi. Les calembours et les jeux de mots donnent plus de peps encore à l'action, pas de temps mort (il y a assez de cadavres comme ça).
Stanislas Petrosky se fait à chaque roman une place importante dans le paysage littéraire dans un genre où il y a peu d'élus. N'en déplaise à certains moi j'en redemande (oeil de biche larmoyant).
Je ne résiste pas à finir en musique
Johnny Hallyday "Requiem pour un fou" 2011