Marquée à vie de Emelie Schepp
Nörrkoping, l’hiver.
La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant – or, la victime n’en a pas… Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Mais il est mort. On retrouve son corps sur un rivage désolé, l’arme tout près de lui. Il s’agit bien d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique.
Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque brutalement chez l’impénétrable Jana, pourtant réputée insensible et glaciale, un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashes incontrôlables...
C'est en flanant dans les allées du dernier Quais du Polar que je suis tombée sur les romans d'Emelie Schepp. De plus, j'avais lu un article sur la stratégie marketing pour son premier roman et le quatrième de couverture a fini de me convaincre.
Un employé de l'office de l'immigration est assassiné chez lui, une empreinte d'enfant est retrouvée sur les lieux mais le couple n'en a pas. Jana Berzelius, procureure et l'équipe d'enqueteurs, vont finir par retrouver le meurtrier, un enfant, mort sur une plage.
C'est là que l'enquete va prendre une tournure personnelle pour Jana, l'enfant porte une scarification dans le cou, un nom, tout comme elle.
Voilà une héroïne comme on n'en voit peu. Son passé refait surface grâce à cette enquête et peu à peu sa vraie personnalité reprend le dessus. Ange ou démon, la question n'est pas tranchée. Je pense qu'on en apprendra plus dans les deux enquêtes suivantes : Sommeil blanc et D'une mort lente.
L'auteur a pris le risque de créer une héroïne pas aussi lisse qu'habituellement, une femme en plus. Je pense que le personnage va s'étoffer au fur et à mesure des enquetes. Jusqu'où Jana pourra aller pour cacher sa véritable identité ?