En plus d'être sans-papiers, Kouplan est à présent officiellement sans-abri. La chambre qu'il louait chez Regina n'est plus disponible et il se retrouve à dormir sous un pont avec deux "colocataires" peu commodes, son sac à dos comme seul bagage.
Mais bonne nouvelle : il vient d'apprendre qu'il n'a plus que deux semaines à attendre pour déposer une nouvelle demande d'asile. Il pourra alors obtenir son statut de " demandeur d'asile " et loger dans un foyer.
Quand une femme riche qui soupçonne son mari de la tromper souhaite l'engager comme détective, il saute sans hésiter sur l'occasion ! Kouplan devra la jouer fine : suivre le mari afin de rassembler des preuves de son infidélité, mais aussi ne pas passer pour le SDF qu'il est en réalité et se cacher de la police.
Cependant, ce qu'il découvre est pire qu'une simple liaison extraconjugale. Bien pire...
J'ai découvert Kouplan dans sa deuxième enquete ça ne coute rien de demander. J'avais beaucoup apprécié ce personnage atypique et attachant.
C'est donc avec plaisir que je l'ai retrouvé pour cette nouvelle enquete. Une femme fait appel à ses services car elle croit que son mari la trompe. Kouplan va donc devoir le suivre pour comprendre ce qui se passe. Parallèlement à cette enquete, Kouplan apprend qu'il est éligible à redéposer une demande d'asile ce qui veut dire, fini la clandestinité. Après 4 ans à se cacher, Kouplan va devoir réapprendre à ne plus se cacher.
D'autant que l'affaire qui lui a été confiée est loin d'être aussi simple qu'il n'y parait.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle enquête où Kouplan a des promesses d'avenir meilleur. Même s'il veut y croire, il a toujours peur de ce qui pourrait lui arriver et que ce mince espoir s'envole. Dans ce roman, on découvre aussi que les tracasseries administratives sont les mêmes en Suède qu'en France, qui pourtant être réputée pour être la championne toute catégorie des non sens adminsitratifs.
On s'attache de plus en plus à Kouplan et pour ma part j'ai hate de découvrir la suite de ce qui l'attend.