Requiem pour une citrouille de Vincent Dionisio

En 2113, la Terre est devenue terriblement barbante. Les soulèvements, le réchauffement climatique, les pizzas à l’ananas, tous les pires fléaux ont rendu obsolète tout espoir de retour à une forme de normalité paisible.

En 2113, une petite partie de la population terrienne a donc décidé, depuis un petit moment déjà, d’installer sur Mars une colonie appelée Isidis composée d’un million des plus riches humains du système solaire. Une espèce de country club gigantesque, où chacun rivalise d’étalage de richesses et de cocktails-partys coûtant le PIB d’un pays développé.

En 2113, l’homme le plus riche d’Isidis se fait assassiner. Une enquête délicate se profile, remplie de pressions politiques, de coups fourrés et de légumes vénéneux. Personne ne veut de l’affaire. Et quand personne ne veut de l’affaire, on n’a pas le choix : on appelle Sam Neff.
La plus incompétente détective privée de Mars.

2113, les plus grosses fortunes terriennes ont décidé de créer une colonie sur Mars : Isidis, une sorte de gros club VIP. Il y a les riches certes mais il y a aussi les autres, et Sam Neff en fait partie. Son activité de détective privée lui permet à peine de payer les factures. Alors quand la plus grosse fortune d'Isidis est retrouvée assassinée, le fils de la victime vient alors trouver Sam afin de fare la lumière sur l'affaire car la personne arretée n'est pas le coupable. De plus, les émoluements proposés à Sam lui permettrait de vivre décemment ainsi que son frère.

Elle accepte donc l'affaire puisque de toute façon sa réputation est suffisamment naze elle n'est plus à quelques humiliations pres.

Elle commence donc son enquete déterminée à trouver la vérité mais ce ne sera pas simple du tout. J'ai adoré ce personnage : elle boit, elle fume, elle est mal embouchée, elle a des pétages de plomb mémorables (il faut dire qu'on peut très vite perdre patience vis-à-vis de certaines personnes). L'enquete nous montre que quelque soit l'endroit où on se trouve, l'argent ne fait pas le bonheur, loin de là. Je m'attendais à rire aux éclats mais on a ici de l'humour cynique, très second degré, je n'ai pas ri aux éclats mais plutot gloussé comme une dinde à certaines situations.

Si vous aimez le cynisme et le second degré et des personnages brut de décoffrage, foncez sur Requiem pour une citrouille.