Latium tome 1 de Romain Lucazeau

Dans un futur lointain, l’espèce humaine a succombé à l’Hécatombe. Reste, après l’extinction, un peuple d’automates intelligents, métamorphosés en immenses nefs stellaires. Orphelins de leurs créateurs et dieux, esseulés et névrosés, ces princes et princesses de l'espace attendent, repliés dans l’Urbs, une inéluctable invasion extraterrestre, à laquelle leur programmation les empêche de s’opposer. Plautine est l’une d’eux. Dernière à adhérer à l’espoir mystique du retour de l’Homme, elle dérive depuis des siècles aux confins du Latium, lorsqu’un mystérieux signal l’amène à reprendre sa quête. Elle ignore alors à quel point son destin est lié à la guerre que s’apprête à mener son ancien allié, le proconsul Othon. Pétri de la philosophie de Leibniz et du théâtre de Corneille, Latium est un space opera aux batailles spatiales flamboyantes et aux intrigues tortueuses. Un spectacle de science-fiction vertigineux, dans la veine d’un Dan Simmons ou d’un Iain M. Banks.

J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge #avrilautourdelasf avec l'ami Jérome. Dans ce roman, l'humanité a été décimée par l'Hécatombe, évènement dont on ne sait quasiment rien. Avant l'extinction, les humains ont créé des entités artificielles intelligentes enfermées dans de gignatesques nef. L'une de ces entités espère trouver un signal prouvant que les humains ont survécu. Dès que Plautine capte ledit signal, rien ne l'arretera pour parvenir jusqu'à lui.

On suit également un groupe d'hommes chiens : ce sont des chiens qui se déplacent à deux pattes, parlent et sont dotés de conscience. On apprend petit à petit comment et pourquoi ils ont été créés. 

Cette lecture fut extrement exigeante car le langage employé est très soutenu, très technique. L'auteur est agrégé de philosophie et ça se ressent clairement dans l'écriture. Le monde dans lequel évoluent les intelligences artificielles est largement inspiré de la société de Platon et Socrate. Ces entités se posent énormément de questions philosophiques et métaphysiques, elles en paraissent carrément humaines.

Il faut bien attendre 300 pages avant qu'il y ait un peu d'action. Si vous avez aimé la nuit du faune du même auteur, paru chez Albin Michel Imaginaire, vous pouvez aller vers ce roman les yeux fermés mais il faut vraiment être concentré pour apprécier pleinement sa lecture.

Je lirais le tome 2 que je fractionnerais pour pouvoir apprécier ma lecture et la digérer.