Le magicien quantique de Derek Kunsken

Belisarius Arjona est un homme quantique. Ses pairs ont été créés pour pousser les capacités cognitives de l'humain à un niveau extrême. En fugue quantique, Belisarius est capable de transformer la probabilité en réalité. Toujours sur le fil, de par sa nature-même, il a trouvé un équilibre précaire en tant qu'escroc. Et quand un client lui offre une immense richesse pour déplacer une flotte de vaisseaux de guerre à travers un trou de ver ennemi, Belisarius accepte la mission et se met en quête d'un équipage composé de post-humains comme lui, mais aussi d'une Intelligence Artificielle surpuissante répondant au doux nom de saint Mathieu. Réussiront-ils leur mission, au risque de déclencher une guerre interstellaire ?

J'avoue que quand j'ai commencé la lecture de ce roman je ne savais pas du tout dans quoi j'allais m'embarquer. Il a fallu se plonger dans la physique quantique. Je ne suis pas à l'aise avec la physique alors qu'elle est quantique je ne vous raconte pas.

Pendant le premier quart du roman il faut s'accrocher à son slip et puis une fois que tous les personnages sont en place, on s'en va dans une vaste escroquerie à la Ocean's Eleven mais dans l'espace. Je me suis vraiment régalée avec ce roman peu commun car il faut avoir l'idée de manier la physique quantique à l'escroquerie à grande échelle. 

J'ai adoré les personnages : celui de Belisarius qui malgré ses grandes capacités a beaucoup de mal à trouver sa place, mais je crois que le personnage qui m'a le plus fait rire est celui de Marie avec ses explosifs, je peux vous dire qu'elle a créé des sueurs froides à plusieurs autres personnages, ce qui vaut son pesant de cacahuètes.

J'ai découvert un univers particulier mais qui ne manque pas de sel, je lirais très volontiers le tome 2 : le jardin quantique sorti aux Editions Albin Michel Imaginaire il y a peu de temps.

Je remercie la copine @celinelecture sur Instagram car c'est grace à elle que j'ai pu découvrir ce roman dans le cadre de son challenge #avrilautourdelasf.