Un soir en rentrant chez lui, Julien découvre une petite fille sur le pas de sa porte. Elle est seule et perdue. Au coeur d'un hiver intense, elle ne porte qu'une robe blanche à manches courtes.
Julien, ne parvenant pas à joindre les services sociaux, se résout à la recueillir.
Ce que, très vite, il va regretter...
D'abord, parce que l'enfant s'obstine à garder le mystère sur son identité et ses origines.
Mais, par dessus tout, parce qu'elle possède des dons qu'elle prend plaisir à utiliser pour le martyriser, envahir son quotidien, détruire ses affaires et même faire apparaître des créatures prodigieuses et des mondes fantastiques.
Seulement, Albertine n'est pas là par hasard...
Julien vient de subir un deuil, il ressent quelque chose mais il a du mal à l'exprimer. On ne peut pas dire que ce soit un grand expansif. Un soir en rentrant du travail, il trouve une petite fille sur le pas de sa porte. Ne sachant trop quoi faire, il décide de la recueillir le temps de trouver une solution. Depuis son arrivée dans sa vie, il se passe des choses bizarres et quand il lui pose des questions, la petite se renferme comme une huitre. Julien est un handicapé des sentiments, il a du mal à s'exprimer sur ce qu'il ressent. Il peut apparaitre froid et insensible. Je ne me suis pas attachée à lui pour cette raison même si on se doute bien que ce n'est pas sans raison mais il m'a manqué quelque chose pour que j'éprouve de l'empathie pour lui malgré tout.
Albertine est mignonne mais tout comme Julien j'ai eu du mal à m'attacher à elle au début. La fin rattrape cet avis mitigé, je l'ai trouvé très douce et très émouvante. La plume de José Carli est fluide et poétique mais ce roman ne m'a pas touché autant que je le pensais.