Les enquêtes de l'Aliéniste - la chambre mortuaire de Jean-Luc Bizien

Paris, juillet 1888. Un cadavre disparaît de la morgue, un autre corps est retrouvé, nu, sur les pavés après une chute vertigineuse.

Surviennent, bientôt, de nouvelles morts suspectes. L’inspecteur Desnoyers, flanqué de son adjoint Mesnard, qui applique les techniques les plus modernes, hante les rues sombres de la capitale. Il y démêlera les fils d'une conspiration qui le mène au Dr Simon Bloomberg, aliéniste à la réputation sulfureuse… que l’on dit plus dangereux encore que ses patients ! Et que penser de cette jeune Anglaise, Sarah Englewood, tout juste engagée par Bloomberg ?

Dans ce Paris où le spiritisme côtoie la science, où les esprits les plus cartésiens s’adonnent à l’absinthe, l’alcool qui rend fou, Desnoyers vacille : doit-il collaborer avec Bloomberg ou, au contraire, tout faire pour confondre le ténébreux aliéniste ?

Une à une, les découvertes morbides le rapprochent de la vérité… mais aussi du danger.

Sale temps sur Paris où un cadavre disparait de la morgue et qu’un homme se jette du toit entièrement nu. Pour les deux policiers chargés de ces affaires, il va falloir faire preuve de flair et d’ingénuosité.

Simon Bloomberg est aliéniste et reçoit ses patients chez lui. Il embauche en tant que gouvernante, Sarah, une jeune Anglaise nouvellement arrivée dans la capitale. La maison et l’ambiance vont coller des sueurs froides à la pauvre Sarah mais elle est attirée par la personnalité trouble de l’aliéniste entre peur et respect, elle va devoir faire toute la lumière sur ce qu’il se passe dans l’entourage du docteur Bloomberg.

J’ai lu ce roman lors de sa première sortie il y a 15 ans. J’ai retrouvé l’ambiance de ce Paris du 19è siècle à l’aube de l’Exposition Universelle, la gouaille des habitants et les personnages qui ont su me séduire dès le départ. Simon Bloomberg est un médecin très au fait de l’évolution de ses patients, il s’implique énormément auprès d’eux mais reste assez distant avec les autres. Sarah a un peu de mal à se faire à son nouvel environnement mais grâce à Marceline la cuisinière, elle finit par se sentir comme chez elle ou presque. Et puis, il y a Ulysse qui m’a conquise dès les premières lignes.

En somme, j’ai adoré me replonger dans cet univers et retrouver ces personnages et je persiste à dire qu’il faut découvrir ou redécouvrir cette saga policière très bien menée et très bien ancrée dans le Paris de l’époque.