Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Totalybrune
Totalybrune
Archives
18 décembre 2013

Une femme aimée d'Andréï Makine

 cvt_Une-femme-aimee_1717

Défendre cette femme... Effacer les clichés qui la défigurent. Briser le masque que le mépris a scellé sur son visage.

Aimer cette femme dont tant d’hommes n’ont su que convoiter le corps et envier le pouvoir.

C’est cette passion qui anime le cinéaste russe Oleg Erdmann, désireux de sonder le mystère de la Grande Catherine. Qui était-elle? Une cruelle Messaline russo-allemande aux penchants nymphomanes? Une tsarine clamant son « âme républicaine »? La séductrice des philosophes, familière de Voltaire et Diderot, Cagliostro et Casanova? Derrière ce portrait, Erdmann découvre le drame intime de Catherine ? Depuis son premier amour brisé par les intérêts dynastiques jusqu’au voyage secret qui devait la mener au-delà de la comédie atroce de l’Histoire.

L’art de ce grand roman transcende la biographie. L’effervescence du XVIIIe siècle européen se trouve confrontée à la violente vitalité de la Russie moderne. La quête d’Erdmann révèle ainsi la véritable liberté d’être et d’aimer.

Avec cet avant dernier roman en lice pour le Prix Océanes 2014, je pensais découvrir Catherine II de Russie sous un nouveau jour.

Après quelques pages, j’ai été décontenancée. Je m’attendais à un roman historique dans la plus pure tradition du genre, mal m’en a pris.

En fait, Catherine II est la muse d’un homme : Oleg Erdmann. Cinéaste, son rêve est de porter à l’écran la vie de cette femme.

Il veut rétablir la vérité sur ce qu’a été réellement la vie de l’Impératrice.

Le personnage principal de ce roman n’est pas à proprement parler la Reine mais Oleg : sa famille, sa vie privée et professionnelle, son « combat » pour imposer son scénario. Son rêve est toujours à portée de son esprit même s'il parait à des années lumière de son quotidien, il est toujours en lui.

Catherine II suit Oleg telle une ombre. Elle l’inspire, le guide.

A ceux qui voudraient lire une grande fresque historique (comme moi quoi), attention aux déconvenues.

Au-delà de ça, la plume de l’auteur est fluide et l’histoire se suit très bien. Je pense que je lirais d’autres romans de cet auteur histoire de me conforter dans mon avis.

Publicité
Commentaires
T
@ Cécile : non car Oleg est attachant quand même
Répondre
C
Ah mince alors, pas trop déçue ?
Répondre
Totalybrune
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 205 241
Publicité