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7 avril 2024

Et chaque fois, mourir un peu - Blast de Karine Giebel

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Gregory est infirmier à la Croix Rouge et il est envoyé aux quatre coins du monde, là où on a le plus besoin de lui. Durant plusieurs années, on va le suivre au gré de nombreuses missions Sarajevo, Rwanda, Afghanistan, Tchétchénie…. A chaque fois, il croit connaitre tout de la barbarie de l’homme mais chaque mission lui démontre le contraire.

Pas facile d’exercer sa mission car bien souvent, le manque de moyens à la fois humains et matériels l’en empêchent et l’urgence lui fait prendre des décisions brutales.  

L’expression « L’homme est un loup pour l’homme » n’a jamais eu autant de sens dans ce roman.

L’homme est barbare, cruel et sans limite lorsqu’il s’agit de détruire. Grégory a vu l’horreur de ses propres yeux. Une question se pose : comment fait-il pour ne pas perdre la raison ? Comment fait-il pour ne pas sombrer dans ses cauchemars ? Ce sont els questions que posent Karine Giel et auxquelles elle tente de répondre.

Grégory est un homme profondément bon qui prend son métier et sa mission très à cœur : rien ne le satisfait plus que de soigner, aider, apaiser.

Lors de ses temps de repos en France, on sent que l’envie voire le besoin de retourner sur le front. Il ne se sent vraiment que dans son élément qu’au cœur des combats.

Karine Giebel nous a replongé dans un roman à ambiance un peu dans le même genre que Meurtres pour Rédemption où la violence et la bestialité sont légions.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Grégory, entier que ce soit au travail ou dans le privé.

Que dire de la fin où on se prend le blast en pleine face, j’ai été scotchée et sonnée.

Quand Karine Giel fait du Karine Giebel, personne n’est épargné.

 

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