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19 décembre 2014

Metzger voit rouge de Thomas Raab

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Quand un joueur de foot s’écroule, raide mort, sur le terrain au beau milieu d’un match, que faut-il en conclure ? Dopage, surmenage physique ? Mais quand ce même joueur a été, auparavant, copieusement insulté par les supporters de l’équipe adverse comme de la sienne, à cause de sa couleur de peau, d’autres pistes peuvent être envisagées.

Dans ce deuxième opus de la série, nous retrouvons le restaurateur de meubles anciens – et enquêteur à ses heures – Willibald A. Metzger, qui ne s’est pas départi de son humour noir, de ses réflexions philosophiques, ni de son sens aigu de l’observation. Il mène aujourd’hui une relation paisible avec son amour de jeunesse, la concierge croate Danjela Djurkovic, et son chien Edgar. C’est avec elle d’ailleurs que Willibald assiste au match fatidique, et devient témoin de la violence et du racisme qui s’emparent des gradins.

Danjela, piquée dans sa curiosité, décide de mener l’enquête, vite suivie par Willibald devant définitivement abandonner buffets Biedermeier et commodes du XVIIIe à vingt-six tiroirs…

Depuis que Metzger est sorti de son trou, on peut dire que sa vie a radicalement changé.

Pour faire plaisir à son amie, il l’accompagne même au stade pour assister à un match de foot alors que ce n’est pas franchement sa tasse de thé.

Les évènements vont s’enchainer. Un des joueurs tombe raide mort sur la pelouse. Metzger se dit que ce sont des choses qui arrivent. Il est loin de se douter que cette sortie va le mener très loin.

Dans ce deuxième opus, on apprend un peu plus à connaitre Willibald. Ce petit bonhomme, sous ces airs innocents, a une capacité d’analyse peu commune. L’auteur s’est attaché aux sentiments et aux liens des différents protagonistes.

Ils sont tendres, attachants et quelques scènes m’ont même fait rire. Il y a une enquête mais ce sont les personnages qui font tout l’attrait de ce livre.

Le premier m’avait beaucoup plu. Celui-ci m’a plu encore plus. Le style est nettement plus fluide, sans est-ce du à la traduction.

En tout cas qu’il sorte du trou ou qu’il voie rouge, Willibald Adrian Metzger vaut le détour.

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