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10 novembre 2015

Il était une ville de Thomas B. Reverdy

il était une ville

Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s'en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux. Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c'est arrivé. C'est dans cette ville menacée de faillite qu'Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C'est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l'instar de centaines d'enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l'inspecteur Brown chargé de l'enquête. C'est là, aussi, qu'Eugène rencontrera Candice, la serveuse au sourire brillant et rouge. Et que Gloria, la grand-mère de Charlie, déploiera tout ce qui lui reste d'amour pour le retrouver. Thomas B. Reverdy nous emmène dans une ville mythique des États-Unis devenue fantôme et met en scène des vies d'aujourd'hui, dans un monde que la crise a voué à l'abandon. Avec une poésie et une sensibilité rares, il nous raconte ce qu'est l'amour au temps des catastrophes.

Détroit a toujours été le berceau de l’automobile aux Etats-Unis. En 2008, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Malgré un climat lourd, certains habitants ont encore des rêves de renouveau.

Eugène envoyé à Détroit par son entreprise pour lancer un projet, Charlie qui du haut de ses 12 ans a des rêves d’évasion, Candice et Gloria, touches de féminités dans ce monde de brutes.

Dans ce roman, Thomas Reverdy nous montre comment l’amour peut naître d’un terreau qui n’est pourtant pas fertile et comment, malgré les difficultés, il peut exister et tout supporter.

Bien que le climat soit pour le moins morose tout le long du roman, des petites touches de couleur et d’espoir viennent égayer le récit.

La renaissance n’est surement pas là où on l’attendait mais elle est bel et bien présente. Comme quoi il faut continuer de croire qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.

 

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