Miserere de Jean-Christophe Grangé

Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal.

Etrange assassinat d’un chef de chorale d’origine chilienne dans l’église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de chœur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du « Miserere » d’Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36… Pour mener l’enquête, deux flics « border line » comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé. Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique…

 Encore une fois c'est un grand moment ! Une histoire bien menée, des rebondissements, des personnages qui ne sont pas ce qu'ils veulent bien nous faire croire, des meurtres à nous faire froid dans le dos.

Le personnage de Kasdan m'a tout de suite fait penser à Jean Reno. Dès les premières lignes, j'ai su que Kasdan ne pouvait m'apparaitre que sous les traits de cet acteur. Si un jour Miserere est porté à l'écran, pour moi seul Jean Reno pourrait interpréter ce rôle.

Le must est d'écouter le Miserere d'Allegri en lisant le roman : la musique apporte un petit plus. Perso, je suis tombée amoureuse du morceau.

Quelques scènes sont un peu gores mais le style d'écriture de Grangé fait que ça passe.

A conseiller très fortement