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Totalybrune
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12 janvier 2011

La guerre des vanités de Marin Ledun

Tournon, dix milles habitants, petite ville de la vallée du Rhône recroquevillée sur elle-même et balayée par le souffle glacial du Mistral. Immobile, presque éteinte. Jusqu’à ce qu’une série de suicides d’adolescents vienne perturber le fragile équilibre de la cité et libérer les vieux démons qui y sommeillent.
Le lieutenant Alexandre Korvine est dépêché sur place pour enquêter. Plus habitué à traquer les dealers et à pratiquer des autopsies qu’à fouiller les placards et feuilleter les albums de famille, il entame rapidement une descente aux enfers. Trois jours de chasse à l’homme qui voient la ville mourir à petit feu et entraîner ses enfants dans un processus autodestructeur. Trois jours de chaos au cours desquels Korvine, usé, hanté par son propre passé et au bord de l’explosion, se transforme en missionnaire pour tenter de percer le secret qui ronge les parents des suicidés.
Un secret en forme de nature morte, composé de portraits en trompe-l’œil. Mensonges par omission, suspects commis d’office, vidéos compromettantes et étranges résultats d’analyses médicales. Une guerre que Korvine doit mener seul sans jamais céder un pouce de terrain, quitte à se transformer en bombe humaine au service de la vérité. Là où précisément tout se complique…

Ce que je peux dire sur ce roman c’est qu’il se lit vite, on a beaucoup de mal à le lacher malgré l’ambiance oppressante. Le cœur du lecteur bat au rythme de l’enquête.

Qu’est-ce qui peut pousser des enfants à se suicider alors que rien ne présageait leurs gestes.

Plus bizarre encore la réaction de l’entourage. Les parents ne cherchent pas à comprendre ; ils pleurent juste leur enfant disparu.

Les morts pleuvent et pas d’indices, pas de pistes. Ce qui met les nerfs du lieutenant Korvine et les notres en pelote.

Malgré le mur du silence contre lequel il se heurte, Korvine est déterminé à savoir ce qui se passe. Il le doit bien aux enfants.

Il devra fouiller même s’il doit se mettre à dos sa hiérarchie.

Le seul bémol que je dois apporter c’est la fin. L’explication du geste des enfants est brouillonne et complexe. En deux pages on est censés en avoir compris 400.

C’est très dommage de finir un roman aussi oppressant.

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