Interview d'Arnaud Papin

Vous avez été bien sages ???? Oui c'est sur ???? Bon d'accord alors voici le petit bonus promis.

Bonjour Arnaud Papin,
Et avant toute chose, merci d’avoir accepté de vous plier au jeu de cette interview.

Avant de parler de votre deuxième roman « Le Rituel des Minotaures », pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

J’ai 37 ans, et suis sûrement porteur de quelques névroses, que voulez-vous savoir de plus ?

Avant de vous lancer dans l’écriture de thriller, vos premières parutions étaient des nouvelles et de la poésie, comment vous est venu ce changement de style littéraire ?

Bonne question, en fait, j’ai toujours pratiqué l’écriture en m’adonnant à des exercices de style, je n’ai pas cessé d’écrire des poèmes et des nouvelles. S’il est vrai que « Sans mobile apparent » et « Le rituel des minotaures » ont eu le privilège d’être publiés dans la collection rouge aux éditions ex-aequo,  je ne souhaite pas persévérer dans le genre « thriller »,  je ne me considère pas comme un auteur du genre, et j’espère qu’il n’est pas trop tard pour qu’on m’enferme dans une catégorie, mes prochaines créations vont s’en écarter…

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre processus d’écriture ? Comment vous vient l’idée de base d’une histoire ou bien dans quelles conditions avez-vous besoin de vous retrouver pour pouvoir écrire ?

Mon processus d’écriture, il évolue avec le temps. Mais il me semble que les points de départ de mes écrits trouvent leurs origines dans des émotions fortes. Une rencontre, un voyage, un film, une photographie, une expérience nouvelle, déroutante, vertigineuse, une conviction, une vision, un ensemble de sources d’inspirations qui s’accumulent et convergent, à un moment donné, vers un seul et même projet, qui me semble suffisamment intéressant pour être partagé. Ensuite, il faut du temps pour accoucher. C’est parfois un peu long, parce que ça n’est pas mon activité professionnelle principale, il est donc incontournable pour moi de m’organiser, de m’astreindre à gérer un emploi du temps déjà bien chargé, afin d’avoir un minimum de temps consacré à l’expression écrite…  

« Le Rituel des Minotaures » présente une palette de personnages vraiment atypiques dont Lam, par exemple, l’étudiante en ethnologie d’origine asiatique. Comment est-elle née pour intégrer votre histoire ?

Lam existe. Elle est en moi. Elle ressemble à quelqu’un qui a traversé une importante période de ma vie… Comme tous mes personnages, elle incarne d’abord le souvenir ou l’existence d’une vraie connaissance, puis au fil du récit, elle s’en émancipe pour incarner au final quelqu’un d’à part entière.   

Votre histoire se situe en 2015, et prend une partie de sa source dans d’étranges problèmes de fertilité féminine dus à une épidémie d’origine chimique. C’est une idée vraiment effrayante. Comment s’est-elle imposée à vous ?

A l’époque, je m’étais rapproché des Verts, et j’entendais des tas de choses hallucinantes contre lesquelles on devrait tous s’insurger ! Puis il y a eu la vache folle, le chikungunya, la grippe aviaire, ça n’est pas très difficile de s’imaginer ce qui risque de nous tomber dessus dans quelques années…

Nous l’avons dit, « Le Rituel des Minotaures » est votre deuxième thriller édité aux Editions Ex-Aequo. Avez-vous un petit troisième en préparation ?

Non, pas de troisième roman dans la collection rouge en perspective, je travaille en ce moment sur un recueil de nouvelles d’anticipation qui j’espère sera bien accueilli par la directrice des éditions ex-aequo…

Enfin, avant de vous quitter, auriez-vous quelques mots pour nos lecteurs, déjà impatients de faire connaissance avec vos ouvrages ?

J’espère que ceux qui ont apprécié mes deux romans auront autant de plaisir, voire plus encore, à me lire dans un autre genre. Et que de nombreux autres les rejoindront ! (rires) J’en profite en tout cas pour remercier tous ceux qui m’ont envoyé des critiques bonnes ou mauvaises,  elles étaient encourageantes et constructives dans tous les cas ! Merci à vous.