Rompre le charme d'Amanda Sthers
« Quand j’avais six ans, mon oncle Benoît s’est suicidé. Il était beau. Il était vivant et enfantin parce qu’il était fou aussi. Ma mère a épousé un psychiatre et celui-ci lui a donné trois enfants, mais a échoué à sauver son frère. Juste après, ils ont divorcé et ma mère est morte aussi, morte à mes yeux : Viviane avait presque la même voix, le même visage, le même prénom, les mêmes gestes, mais cette dame qui s’occupait de nous n’était pas ma maman. Je suis mère à mon tour, j’ai des enfants, l’âge de ma mère à cette époque, et mon frère a l’âge de Benoît. Depuis plus d’un an, Benoît hante mes rêves et me dit qu’il a froid. À Madagascar, où ma mère a grandi, c’est le signe que le retournement des morts doit avoir lieu. Il faut sortir le cadavre de son tombeau et procéder à une série de rites afin de faire fuir ce qui n’est pas mort avec lui. Pour éviter que la malédiction s’abatte, que l’histoire se répète, pour rompre le charme. »
Une fois n’est pas coutume mais je me suis ennuyée avec ce livre.
Comme il était court, je me suis forcée à aller au bout.
L'auteur est tellement enfermée dans sa relation avec sa mère qu'il n'y a que peu voire pas de place pour le lecteur. Je me suis un peu perdue entre Madagascar, Paris, New York, le passé, le présent. C'est écrit de manière très tortueuse peut être parce que la relation entre Amanda et sa mère l’est.
L’élément déclenchant du récit est la mort de l’oncle d’Amanda, sa mère change de comportement à tel point qu’Amanda estime que sa maman est morte ce jour là.
J’espère sincèrement que cet ouvrage a permis à ces deux femmes de faire la paix ou au moins se retrouver.
Mais pour ma part, je ne me suis identifiée ni aux personnages, ni à l’histoire.
Enfin bon voilà ce livre ne restera pas dans ma mémoire livresque. Ce n’était peut être pas le meilleur ouvrage d’Amanda Sthers pour faire connaissance avec elle.