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15 février 2013

Gala - la muse redoutable de Dominique Bona

 Gala

Muse et égérie, Gala fut tour à tour épouse d'Eluard, compagne de Max Ernst, de Salvador Dali. Cette biographie romancée dépeint la personnalité complexe de cette femme, réputée pour son ambition démesurée et sa sensualité débridée, qui exerça une puissante fascination sur de grands créateurs du XXe siècle.

Merci aux Editions J’ai Lu qui m’ont permis de sortir des sentiers battus avec ce livre. Il est vrai que je n’ai pas trop l’habitude de lire des biographies alors je me suis lancée dans la vie de ce personnage.

Il est très difficile pour moi de dire si j’ai pu ressentir de l’empathie pour cette femme. Certes, elle cache beaucoup des fêlures qui sont toujours inconnues du lecteur mais qui existent.

Cependant, au-delà de son amour pour l’homme qui partage sa vie, elle ne s’occupe pas de ce qui l’entoure. Le travail domestique ou nourricier ne l’intéresse pas, non ce qui lui importe c’est de rester à la première place dans le cœur de son amoureux. Même sa famille proche ne trouvera pas grâce à ses yeux. Je me mets à leur place en me disant qu’il n’était pas facile d’avoir Gala dans son entourage.

A part cette partie de sa personnalité, elle a vécu un destin hors du commun. Elle a connu le poète Paul Eluard, alors qu’il en était aux balbutiements de ses poèmes. Elle va faire éclore la fleur de la prose chez cet homme, elle en fera de même avec de grands peintres dont Dali avec lequel elle finira sa vie.

Durant tout le roman, la vie de Gala suit les péripéties de la Grande Histoire : la Russie, puis la 1ère guerre mondiale, le communisme, la création de grands courants artistiques, la seconde guerre mondiale.

Elle côtoie aussi de grands noms tels qu’André Breton et Federico Garcia Llorca.

A la fin du livre, on en sait un peu plus sur cette femme mais à mon sens elle n’a pas encore livré tous ses secrets.

Cette biographie est un bon moment de lecture mais le personnage est somme toute troublant et laisse une impression étrange comme s’il n’y avait pas vraiment de fin.

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Commentaires
T
@ Cécile : oui et je peux te dire qu'elle en avait une sacrée. Pour résumé, Gala est la tête et les hommes les instruments.
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C
Quand même, pour être une Muse, il doit falloir avoir une sacrée personnalité.
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