L'empereur blanc d'Armelle Carbonel

Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D’autres disent qu’il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.
Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l’un après l’autre … Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Quel est le lien entre passé et présent, entre locataires d’hier et d’aujourd’hui – entre légende et réalité ?

Le roman commence avec l'arrivée des 5 protagonistes dans la maison qui servira de berceau à leur créativité. En effet, Ces 5 personnes sont romanciers et l'instigateur a trouvé que c'était une bonne idée de tous les réunir à Crescent House, lieu du tragédie liée au Ku Klux Klan. Tout aurait pu très bien se passer si les locataires du week end ne disparaissaient pas les uns après les autres.

Pendant la première partie, on est dans un huis clos matiné de codes de film d'horreur, il y en a un qui entend un bruit, il va voir et ne revient jamais, et ainsi de suite. J'avoue que la première partie m'a laissé un peu perplexe, je ne savais pas où Armelle Carbonel voulait en venir. Puis arrive la deuxième partie beaucoup plus intéressante. Un policier fait son entrée bien qu'entre aperçu dans la première partie car un meurtre horrible a eu lieu non loin de Crescent House : une famille entière a été assassinée.

Le récit s'oriente vers un thriller psychologique comme l'autrice aime bien nous emmener.  Les révélations et coups de théatre sont nombreux vers un final ouvert. 

J'ai deviné la fin mais cela n'enlève rien au récit qui se suit sans temps mort même si j'ai préféré la deuxième partie à la première.

Découvrez Armelle Carbonel vous ne le regretterez pas.