Un(e)secte de Maxime Chattam

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s'organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.

Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d'une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s'entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.

Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.

A tous les insectophobes, ce roman n'est pas fait pour vous. Pour tout vous dire, je n'aime pas tout ce qui grouille, rampe, bourdonne, pique..... bref j'ai la trouille des insectes. Je n'ai pas réfléchi quand j'ai acheté le livre, parce que c'était Maxime Chattam.

La prologue est vraiment saisissant et franchement je me suis levée et j'ai inspecté le canapé, je dois bien l'avouer.

On suit Atticus Gore, flic à Los Angeles et entomologiste à ses heures perdues, se trouve appelé sur une affaire très particulière : un cadavre dépourvu de chair comme momifié. De plus un nombre conséquent d'insectes écrasés autour du corps sont retrouvés.

Commence alors un gros travail d'enquete avec pour point de départ la découverte de l'identité de la victime.

A l'autre bout du pays à New York, Kat Kordell détective privé, est chargé par une mère desespérée de retrouver sa fille disparue mystérieusement en laissant un SMS troublant. Son enquete ne tarde pas la conduire vers une probable secte.

On se doute assez vite que les deux enquetes vont se rejoindre tot ou tard et on se demande comment l'auteur va bien pouvoir faire pour amorcer la jonction mais c'est vraiment bien fait.

J'ai beaucoup aimé les personnages notamment celui d'Atticus qui a souffert de sa différence étant petit et qui en fait une force étant adulte. On comrend assez vite qu'il est gay, c'est abordé de façon naturelle sans surjouer la répresentation.

J'ai aussi bien aimé son partenaire, cet espèce de gros balourd avec un humour pas très fin mais il a bon fond et il aura tout le loisir de le montrer à Atticus pendant le roman.

Maxime Chattam arrive à doser son suspense jusqu'aux révélations finales qui sont dignes d'un blockbuster avec force explosions et puissance de feu.

Le fond du roman peut prêter à sourire et faire lever les yeux au ciel pour les plus sceptiques, mais les notes de l'auteur en fin de roman remettent les choses à leur place car des expériences ont montré que ce n'était pas autant de la fiction que l'on pourrait croire.

Alors quand on vous dira : la petite bête ne peut pas manger la grande, n'oubliez pas ce qu'ont vécu certains personnages de ce roman.

Comments

[totalybrune]

@Alex-mot-à-mots : plutot que la menace vient de la où on ne l'attend pas

[Alex-Mot-à-Mots]

L'auteur démontre que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi ?