The Whites de Richard Pierce

Milieu des années quatre-vingt-dix. Le jeune Billy Graves est flic au sein d'une brigade anticriminalité de l'un des pires districts du Bronx. Il fait partie d'un groupe de policiers prometteurs, les Wild Geese, et une carrière brillante lui semble assurée. Jusqu'au jour où il tire accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement médiatisée, lui vaut d'être mis au placard quelque temps.
Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem, pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les surnomme les « whites », ceux qui s'en sortent blancs comme neige. Chaque policier en a un qui l'obsède.
Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à ses enfants, au point de les suivre en filature ?

Billy Graves est inspecteur dans la brigade de nuit, ce n'est pas transcendant il gère les bagarres entre poivrots, les échauffourées, les disputes nocturnes, des fois un ou deux meurtres. Lors d'une nuit, il est appelé sur un meurtre, la victime est le "White" d'un de ses anciens camarades de la brigade anti criminalité. Un White est un criminel qu'un policier n'a jamais réussi à coincer et qu'il suit en espérant le voir tomber dans les filets de la justice. 

Billy ne s'en formalise pas mais quand d'autres Whites sont retrouvés morts, il comprend que quelque chose ne va pas. A cela s'ajoute qu'un homme mystérieux surveille sa famille, que veut-il ? Que cherche-t-il ?

Le récit met beaucoup de temps à se mettre en place, les personnages sont nombreux et je me suis un peu perdue en raccrochant les wagons. La révélation finale était quelque peu prévisible. 

Le point positif que je retiendrais de ce roman, c'est l'ambiance de la nuit à New York, la faune qui ne sort que la nuit et les us et coutumes de la brigade de nuit.

C'est dommage il manquait vraiment quelque chose pour que ce soit un roman noir dense. Mais la magie n'a pas pris avec moi.