De fièvre et de sang de Sire Cédric
Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle...
Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors-norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ?
J'avais fait la connaissance d'Eva Svärta et d'Alexandre Vauvert dans le Premier sang. De fièvre et de sang est leur première enquête et c'est dans le cadre de la lecture commune organisée par Club de Lecture que je me suis plongée dans cette enquête.
Plusieurs disparitions de jeune fille ont conduit le commandant Svärta à s'associer avec Alexandre Vauvert pour se lancer sur la piste des criminels. Ce qu'ils vont découvrir est l'anti chambre de l'Enfer. Mais les tueurs sont stoppés et tout va bien. Oui mais non, quelques temps plus tard, les meurtres reprennent sous le même mode opératoire. Ce n'est pas fini.....
L'Enfer n'est pas loin. Nos deux héros vont devoir aller puiser au tréfonds d'eux mêmes pour arriver à mettre un terme à cette boucherie. Aux personnes qui n'aiment pas le sang, ne lisez pas ce livre, celui-ci coule à gros bouillons. En revanche, si vous souhaitez découvrir pourquoi ce sang est versé, lisez le.
L'auteur sait mêler le "normal" et le "paranormal" dans un roman qui nous transporte dans des mondes que tout un chacun pensait ne pas exister. Malgré l'horreur relatée dans toutes ces pages, je n'ai pu m'empêcher de les tourner pour connaitre le fin mot de l'histoire.
J'ai tremblé et vibré pour Eva et Alexandre car ils ne seront pas épargnés, c'est le moins que l'on puisse dire.
J'ai aimé avoir peur, j'ai aimé faire "beurk, pouak, baaaaaah quelle horreur"; "tiens prends ça dans tes dents..." bref vous voyez le genre : cette lecture vous la vivez.
Alors voulez-vous pousser la porte des Enfers ?