Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Totalybrune
Totalybrune
Archives
29 décembre 2012

La verticale du Mal - le dernier festin de Fabio M. Mitchelli

verticale du mal

Dans tous ses avatars, si le Mauvais possède la plus infernale des laideurs, elle est intérieure, cachée à l'oeil des mortels ; ne reste apparente que sa somptueuse beauté, appât irrésistible pour les humains qui sont le seul gibier digne de cet extrême prédateur.
Dale Tylon, le personnage central de
La verticale du mal, en est la plus parfaite incarnation dans ce dernier volet de la trilogie des Verticales.
Avec
La verticale du mal l'auteur nous entraîne dans une nouvelle forme d'addiction au tréfonds des pires pulsions qui soient. La peinture qu'il nous offre ici est véritablement une porte qui s'ouvre à une autre dimension, celle, absolue, du mal. L'esprit humain souhaiterait que certaines choses restent à jamais inconcevable... Et pourtant...

Après La verticale du fou et la Verticale des enfers, Fabio M Mitchelli écrit le dernier chapitre de cette trilogie.

Je pensais qu'il ne pouvait pas nous entrainer plus loin dans la folie meurtrière, je me trompais lourdement. Il nous emmène une fois de plus aux confins de la folie dévastatrice.

Dale Tylon est un peintre de génie, ces toiles surprenantes se vendent comme des petits pains et pourtant le prix comporte plusieurs zéros. Mais il n'a pas peint depuis que sa femme a disparu quelques mois auparavant.

Des cadavres momifiés sont retrouvés à Los Angeles, atrocement mutilés, les enquêteurs découvrent qu'ils ont été éviscérés.

En France, le cadavre de Sohan Ordell, disparu 11 ans plus tôt, refait surface et son ami et collègue, Melvin Medeiros reçoit des flashs. Ceux-ci vont le conduire près de l'assassin de son ami et tueur en série jamais rattrapé : Isaac Kavarov.

La dernière page de cette verticale s'écrira donc à Los Angeles avec tous les personnages vivants et morts qui l'ont composé. Mais attention à la chute, la fin vous assomera tel un uppercut asséné par Mohammed Ali.

La violence serait-elle codfiée dans notre ADN ? La folie meurtrière se transmet-elle de génération en génération et est-elle amplifiée par chaque maillon ? Peut-on nier notre véritable nature ?

Ce sont toutes les questions qui sont posées dans ce dernier chapitre.

J'avoue avoir été très surprise de cet épilogue. L'auteur m'a balladé de bout en bout. Si j'ai un conseil à vous donner, plongez dans cette trilogie, vous n'en sortirez pas indemnes.

Un grand merci à Fabio Mitchelli et Sarah Puente de m'avoir permis de découvrir cet univers.

Publicité
Commentaires
T
@ Véronique : oui c'est tout à fait ça. Méfions nous de nos voisins.
Répondre
V
excellente découverte. L'esprit perturbé de la triologie pourrait largement nous amener à nous intérroger sur la folie "enfouie" qui pourrait nous entourer .... :)
Répondre
T
@ Cécile : il m'a bien eu car je n'ai rien vu venir du tout.
Répondre
C
Honnêtement, après la lecture des deux premiers volets, je ne voyais pas comment Fabio Mitchelli aller se sortir de cette histoire... Et bien il a réussi avec brio.
Répondre
T
@ Véronique : très bonne lecture à toi. J'espère que tu n'as pas le vertige.
Répondre
Totalybrune
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 205 258
Publicité