Rien ne t'efface de Michel Bussi

2010. Maddi est médecin généraliste à Saint-Jean-de-Luz, une vie comblée avec Esteban, son fils de 10 ans.
Ce jour d'été là, elle le laisse quelques minutes seul sur la plage. Quand elle revient, Esteban a disparu.
2020. Maddi a refait sa vie, et revient sur cette plage en pèlerinage.
Au bord de l'eau, un enfant est là. Même maillot de bain, même taille, même corpulence, même coupe de cheveux. Elle s'approche. Le temps se fige. C'est Esteban, ou son jumeau parfait.
Maddi n'a plus qu'une obsession, savoir qui est cet enfant.
Il s'appelle Tom, il vit à Murol en Auvergne. Elle prend la décision de s'y installer.
Plus Maddi espionne Tom, et plus les ressemblances avec Esteban paraissent inexplicables : mêmes passions, mêmes peurs... même tache de naissance.
Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour découvrir la vérité, et sauver son enfant ?
Ou ce garçon qui lui ressemble tant.
Ce qu'elle ressent profondément, c'est que Tom est en danger.
Et qu'elle seule peut le protéger.

Tout allait pour le mieux dans la vie de Maddi jusqu'au jour où esteban son fils de 10 ans disparait sur une plage de Saint Jean de Luz. Elle n'a jamais pu accepter sa disparition et encore moins sa mort. Mais 10 ans plus tard, le sosie de son fils est sur cette plage. A partir de ce moment, elle n'a plus qu'une idée en tête, être près de lui et le protéger. Elle décide de déménager à Murol, en Auvergne.

Michel Bussi nous offre un roman puissant sur l'amour d'une mère pour son enfant, le deuil et sur le lourd travail à accomplir pour accepter l'inacceptable. 

J'ai eu de l'empathie pour Maddi, même si par moment je me disais qu'elle allait un peu loin et ce même si c'était pour la bonne cause. Un personnage m'a fait douté jusqu'à la fin, impossible de savoir de quel coté il se trouvait.

Le twist m'a pris complètement au dépourvu, j'ai relu les pages précédant pour voir si j'avais bien compris. C'est bien trouvé et ça relance le récit de plus belle.

Ce livre offre une très bonne intrigue comme Michel Bussi sait si bien les faire, un livre que l'on ne peut lacher avant la dernière ligne et puis on entend les mots et la musique de Jean-Jacques Goldman tout au long et la magie opère.