La mort est parfois préférable de Sacha Erbel

Yan est flic à la police judiciaire de Lille.
Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s'est invité dans sa vie : « l'Araignée », c'est le surnom qu'elle lui a donné.
Alors que Yan traque l'auteur du meurtre d'un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n'a pas d'autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l'Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n'importe où, n'importe quand…
En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d'un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

Yan est fonctionnaire de police, elle est très bonne dans son job, elle est appréciée de ses collègues mais elle souffre d'un mal qui la ronge à petit feu et dont les crises surviennent sans crier gare.

Elle va enqueter sur le meurtre d'un journaliste qui a été copieusement passé à tabac. Son ami et collègue Brath enquete quant à lui sur un suicide assez spectaculaire puisque la victime s'est auto-décapitée.

J'ai beaucoup aimé ce roman et ce grace à ses personnages : des personnages vrais et humains tels que l'on pourrait les croiser dans la rue. 

Sacha Erbel met en lumière une maladie dont on entend tout et son contraire. Son personnage principal en souffre et par ce biais, on nous explique le calvaire que vivent les femmes qui en souffrent. 

J'ai trouvé que les enquetes étaient assez en retrait. J'ai adoré l'humour (j'avoue que j'ai ri comme une baleine à l'évocation des combinaisons blanches et autres accessoires qui font ressembler à des cotons tiges), les surnoms que tous se donnent entre eux ainsi que les surnoms des véhicules d'interventions (Vomito et Crevator). 

J'ai trouvé le titre très évocateur et qui peut avoir différents degrés de lecture selon les points de vue.

J'ai un autre roman de Sacha Erbel dans ma PAL et il va vite y passer car j'ai beaucoup aimé cette plume incisive qui nous plonge dans le quotidien des policiers de terrain.