Aquitania de Eva Garcia Saenz de Urturi

Compostelle, 1137. Le duc d'Aquitaine – convoitée par la France pour ses richesses – est retrouvé mort, le corps bleu et portant la marque de l’« aigle de sang », une effroyable torture normande. La jeune Aliénor, portée par sa soif de vengeance, épouse alors le fils de celui qu'elle croit être le meurtrier de son père – Louis VI le Gros, roi de France. Son objectif : décimer la lignée des Capétiens et imposer le sang aquitain. Mais, le jour des noces, Louis VI est assassiné à son tour.

Aliénor et Louis VII devront apprendre à se connaître pour infiltrer le royaume de France et démasquer l’instigateur de cette machination. Quel qu’en soit le prix à payer…

J'ai connu l'autrice avec Le silence de la ville blanche, un thriller palpitant. Quand j'ai vu ce titre sur Netgalley, je me suis dit pourquoi pas.

On va donc suivre la jeune Aliénor à l'aube de ses 13 ans, le corps de son père a été retrouvé assassiné. Ivre de douleur et de colère, elle jure de venger cette mort en épousant le fils de l'homme qu'elle estime coupable. le Roi de France Louis VI.

Durant la première partie du roman, je me suis profondément ennuyée, il ne se passait pas grand chose et j'ai trouvé les personnages plats. Aliénor a 13 ans et elle a un discours de femme mure. J'ai trouvé qu'il y avait un gros décalage. Certes, à l'époque les femmes se devaient d'être mature très tôt, elles étaient mariées très jeune (à l'age d'Alienor dans le livre). Ce qui m'a genée également c'est la relation incestueuse entre deux personnages. D'après ma binome de lecture, l'inceste était monnaie courante à l'époque bien qu'à des degrés différents (entre cousins par exemple). Tout cela pour dire que je trouvais Aliénor un peu légère de la cuisse.

Par la suite, ça se passe mieux même s'il n'y a rien de transcendant. Il y a quelques rebondissements certes, même si les derniers sont quelque peu rocambolesques. Je ne suis pas une spécialiste de la vie d'Aliénor d'Aquitaine mais j'ai déjà lu des romans avec ce personnage pour héroïne et c'était franchement autre chose. L'autrice prévient qu'elle a pris quelques libertés avec l'Histoire.

En résumé, le roman se lit bien mais malheureusement pour moi, il ne me restera pas en mémoire.