Ce qu'il faut de haine de Jacques Saussey

Comme tous les dimanches, Alice Pernelle s'éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien dans les bois qui environnent son village natal du Morvan. Mais ce matin-là, une scène terrible lui coupe les jambes et lui soulève l'estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive de la Cure.
Alors que les enquêteurs en charge de l'affaire font d'étranges découvertes lors de l'autopsie et se confrontent à de nombreux témoignages décrivant la victime comme une femme prétentieuse et impitoyable, Alice, elle, est incapable de renouer avec l'insouciance de sa vie d'étudiante.
Hantée par les images de ce cadavre, elle aussi va avoir besoin de réponses pour avancer. Au risque d'attirer l'attention de l'assassin sur elle...

En faisant son jogging non loin de la maison de son enfance, Alice Pernelle ne se doutait pas qu'elle ferait une découverte qui va changer sa vie sans doute de très mauvaise manière : un corps infesté d'asticots. Les enqueteurs prennent très vite l'affaire en charge et il est clair que la victime n'était pas un parangon de gentillesse et de bonté. 

Alice va essayer de comprendre ce qu'il s'est passé car l'image du corps de cette femme la hante jour et nuit. Les chapitres sont courts et rendent l'histoire très addictive et on suit également l'assassin et ce qui l'a conduit à tuer. 

Jacques Saussey va sortir de son chapeau un élément au détour d'une phrase qui va changer les choses. Il me semblait bien que quelque chose clochait (j'avais senti un truc pas net dans le prologue) et finalement je ne m'étais pas trompée mais j'avoue que le tour de passe passe est bien fait.

J'ai dévoré ce roman en peu de temps car je voulais absolument connaitre le fin mot de l'histoire. Attention, certaines scènes peuvent heurter les personnes sensibles. J'en ai lu des scènes cracra mais le récit du calvaire de la victime est particulièrement dégueu. Chapeau à l'auteur parce que faut oser.

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce roman encore meilleur que son précédent "L'aigle noir". Jetez vous sur ce thriller oppressant.