Roches de sang d'Olivier Bal

2019, Londres. Dans un appartement donnant sur la Tamise, la police retrouve le cadavre d'un homme égorgé. Un milliardaire serbe. L'agent d'Europol, Marie Jansen qui enquêtait sur lui, est intriguée par une inscription tracée en lettres de sang : " Che la mia ferita sia mortale ". Marie, qui a grandi en Corse, sait ce que veulent dire ces mots : "Que ma blessure soit mortelle". Commence alors pour elle une terrifiante enquête qui l'amènera jusqu'au repaire du parrain, le "balafré'.

1993, Corse. Après avoir fui son île, Ange Biasini est obligé de revenir en Corse. Il y retrouve son jeune frère, Théo, qui a besoin de ses talents d'ancien apnéiste professionnel pour monter une série de cambriolages pas comme les autres : trois braquages de yachts de milliardaires. Sauf qu'ils vont se retrouver confronter à ce qu'ils n'auraient jamais du voir...

Le roman est construit avec deux temporalités. 1993 : Ange est obligé de revenir en Corse qu'il a fui quelques années auparavant. son frère Théo le supplie de venir l'aider. 

2019, à Londres un milliardaire serbe est retrouvé mort avec une inscription en Corse à coté du corps. Cette phrase va conduire Marie sur les traces de l'ile qu'elle a quitté. 

Au début j'avais du mal à savoir où l'auteur allait m'emmener. Et puis à force de cotoyer les biasini et leurs amis, je me suis attachée à eux. On sait très bien que leur épopée va être dangereuse, on tremble pour eux. Il y a beaucoup d'émotions dans ce roman. Les descriptions de la Corse donnent vraiment envie d'y aller. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle l'Ile de Beauté. Mais il y a aussi de la violence, du sang, beaucoup de sang, est-ce le prix à payer pour la liberté ?

Je trouve que Olivier Bal a mis le curseur beaucoup plus haut que dans ses précédents romans. Les personnages sont très travaillés et ça se ressent dans le récit.

Cet auteur français est décidément très prometteur et à suivre de très près.