Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert

Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques.
Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à la graffeuse Alba - omnisciente ou presque. Bien qu’elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ?

Quand on me dit Flibustiers ou Pirates, je fonce. Autant vous dire qu'avec ce roman, je me suis régalée. Isamel et ses deux amis sont recueillis par des pirates voguant dans un sous marin dans la mer chimique. Si l'un d'entre eux y trouve son compte, Lori, transhumaine de son état, n'est pas en odeur de sainteté et Ismael amuse beaucoup la capitaine et passe donc beaucoup de temps avec lui.

Alba vit avec une encyclopédie dans la tête, elle vit recluse dans une grotte, quand un groupe d'hommes vient la ramener à Rome, apothéose de ce qu'il reste de l'humanité.

J'ai adoré ce roman où Marguerite Imbert manie l'humour dans des dialogues percutants avec des expressions qui font mouche (en tout cas avec moi, ça a bien fonctionné). J'ai un peu moins accroché au personnage d'Alba que j'ai trouvé un peu trop fantasque à mon gout. J'ai aussi trouvé que la fin arrive un peu vite mais cela n'a rien enlever à mon plaisir de lecture et à mon attachement aux personnages du sous-marin, cette bande de bras cassés qui sillonnent la mer chimique.

J'ai apprécié le message écologique porté par ce roman et le ton de Marguerite Imbert m'a beaucoup plu. Je liras avec plaisir ces autres romans. 

Comments

[totalybrune]

@ Pippin : super belle lecture à toi.

[Pippin]

Je viens tout juste de commencer la lecture et j'aime déjà beaucoup l'univers !